dimanche 27 décembre 2009

les jours rallongent! ça veut dire qu'ils durent plus de 24h?

J’ai comme l’impression que ça fait perpette que je ne suis pas passée par là. Non, ça n’était pas l’envie qui manquait, mais il arrive que des trucs non-littéraires et non-bloguesques m’accaparent un brin. Etonnant, non ?

L’avantage, quand on n’a rien dit depuis un bail, c’est qu’on a plein de trucs à raconter. C’est alléchant, hein, comme entrée en matière ?


Tout d’abord, mon petit recueil a fêté son premier anniversaire. Calmement, discrètement (il est modeste, le bougre), il a soufflé sa bougie. Un genre de bilan d’étape ? Ben beaucoup de belles choses et de petits bonheurs. J’en espérais ça. Je ne suis pas le moins du monde déçue. Encore une fois, hommage soit rendu à Quadrature, un éditeur généreux, professionnel, eeeeeeeeeeeeetttttttt hautement sympathique. Et bien sûr, la route n’est pas finie, il y a encore des projets en cours.

A part ça ?

Et bien un défi, lancé par Eva Lunaba. Ecrire un texte érotique sur le thème de noël. Ecrire sur Noël (que j’aime fort peu) m’a toujours profondément gonflée. Mais je n’avais jamais écrit de texte érotique, et j’aime « essayer » des choses en écriture. Si ça vous amuse, c’est pour le lire, et là pour l’écouter. Je précise qu’il est permis, voire conseillé, si on aime l’idée, de s’attarder sur les autres textes.

Un petit texte, aussi en 1000 signes, qui se lit sur Mot Compte Double, l’excellent blog littéraire de Françoise Guérin (glissez le dans vos favoris, il vaut le détour).

Une petite nouveauté dont je ne vous ai pas parlé : les livres Quadrature sont désormais disponibles à la FNAC. Pratique pour ceux qui n’ont que ça comme moyen d’approvisionnement. Pour les autres, je vous encourage à faire vivre préférentiellement vos libraires de quartier. Voire à commander directement chez l’éditeur. La FNAC n’est pas la plus tendre des enseignes distributrices, il faut le savoir.

Puisqu’on en est à Quadrature, les dernières nouveautés ?
- « Arts Ménagers », d’Isabelle Renaud. Bientôt une page blanche sur Mot Compte Double (je vous l’avais bien dit : dans vos favoris !)
- « Haut les filles ! », de Calouan. Une plume qui me touche beaucoup (elle le sait, je le lui ai dit). Je n’ai pas encore lu son recueil, mais je flâne régulièrement sur son blog. Ses petits billets ne me laissent jamais indifférente.


Enfin, il faut que je vous parle de Shi-Zen. Mais je me dis qu’en fin de billet, comme ça, c’est mal fichu. Alors je vous laisse le lien, je vous laisse découvrir ce magazine en devenir. Et je vous en reparle plus longuement dans un billet réservé-rien-que-pour-lui.

Et sur ce, je vous laisse. Mon chéri vient de m’offrir « dimanches à l’Elysée », de Bashung. J’ai rendez-vous avec mes oreilles, là.

dimanche 15 novembre 2009

samedi prochain...




… Aura lieu le salon du livre d’Ozoir-la-ferrière. J’y serai, mon éditeur aussi, et plein plein d’autres gens connus ou gagnant à l’être. Il ne faut surtout pas hésiter à venir. Le nouveau livre des éditions Quadrature, "Arts Ménagers" d'Isabelle Renaud, y sera officiellement lancé à 11h le matin. Le programme complet est là :

Ze salon qui déchire tout

Et sinon, je fais aujourd’hui un constat étonnant. Je viens de retravailler une nouvelle, que l’on m’avait dit intéressante, mais présentant quelques maladresses et pétouilles de construction. J’en ai viré 5000 caractères (quand même !). J’ai taillé et réorganisé. C’est nettement mieux comme ça. Et pourtant, curieusement, je pense qu’il fallait à un moment que je les écrive, ces 5000 caractères. Ils étaient effectivement en trop, aucun doute là-dessus. Mais les formuler m’a aidée à installer cette nouvelle, à lui trouver une ambiance et un ton. Et une fois que c’était trouvé, j’ai pu les virer. C’est la première fois que je constate ça de manière aussi flagrante. Il m'arrive fréquemment de m'écouter écrire, et de me dire après coup que j'ai cédé à la facilité. Là c'était autre chose. Marrant.

Voilà, c’était tout. Pour un manuel complet sur « l’art et la manière du brouillon en littérature », va falloir attendre encore un brin, je manque de matière.

Sinon je vous signale qu’on est le 15 novembre, yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees, la moitié de faite ! (novembre est LE mois de l’année que je déteste le plus, il faut le savoir)

lundi 2 novembre 2009

Vestine, une légende noire


Vous l'aurez remarqué, je ne parle pas ici de mes lectures. Il y a plusieurs raisons à cela, raisons qui me semblent à moi suffisamment valides pour que je les respecte. Je vous fais grace du listing. Je vous en fais d'autant plus grâce qu'à titre exceptionnel, je vais sortir de cette ligne de conduite. Car aujourd'hui j'aimerai vous parler d'un livre, que je viens de finir. "Vestine, une légende noire", est publié chez actes sud junior, dans la collection "d'une seule voix".
Quand je dis que je vais vous parler du livre, c'est juste une formule. Je ne vais pas vous en parler, parce que ce livre ne génère pas les mots, il génère des ressentis. Des rires, des pleurs, des envies de vomir et des espoirs fous.
Vestine, aujourd'hui 27 ans, a vécu le génocide Rwandais à l'âge de 11 ans. Virginie Jouannet-Roussel lui prête sa plume, ses mots, ses ressentis, pour traduire sa mémoire pointilliste de l'Afrique.


Certains d'entre vous, qui lisez ce blog, le savez: Virginie est une amie. C'est avec elle que j'ai effectué le plus gros travail de relecture et réécriture du manuscrit de mon recueil, avant envoi chez des éditeurs espérés. Ce que vous ne savez pas, en revanche, c'est qu'il n'y a entre elle et moi ni complaisance, ni faux-semblants. Et que je ne vous parlerais pas de Vestine si je n'en avais pas la sincère envie, si ce n'était pas une impérieuse nécessité pour moi.

Ce texte mature depuis plusieurs années. Il en a existé plusieurs versions, qui ont failli être publiées, en leur temps, par d'autres éditeurs. Mais sans doute manquait-il un petit quelque chose pour que l'alchimie soit parfaite. Dans sa version actuelle, c'est l'éditeur qui est venu le chercher. Qui l'avait lu par le biais d'un concours, et qui a appelé Virginie pour le lui demander. C'est dire s'il n'est pas banal.

"Vestine", tel que publié aujourd'hui, se lit d'une traite. C'est un souffle, une respiration, une mélodie, un tourbillon. C'est un livre d'une force incroyable, d'une beauté fulgurante, aussi bien dans l'horreur que dans l'espoir qui y survit.

Je ne vous en dirais pas plus, je ne saurai pas. Ce que je sais, simplement, c'est qu'on ne rencontre pas tous les jours un livre comme celui-là. Et que ça méritait donc que je ne garde pas cette découverte pour moi.

Au passage, chapeau aussi à Actes Sud. Ce livre, son contenu, et son histoire, est la meilleure réponse à ceux qui prétendent que les grands éditeurs sont des fainéants tous mous qui ne publient que des textes idiots, pondus par des peoples, par simple copinage et par facilité.

dimanche 25 octobre 2009

Ce post manque d'un bon titre

Il y a un moment que je m’interroge sur l’art du titre dans le travail éditorial.

Perso, je suis assez sensible aux titres. Une formule originale me poussera à attraper un livre et à regarder la 4ème de couverture. Inversement, un truc du genre « la folle passion de Rose » a assez peu de chance de me faire acheter quoi que ce soit, même si Rose a parfaitement le droit de vivre une folle passion et que j’en conviens sans problème. Il y a donc certainement des ressorts dans le choix d’un titre de livre.
J’y ai repensé récemment parce que nous en avons discuté avec la bonne bande de Jugon les Lacs (voir post précédent) d’une part, et parce que je travaille sur un second recueil (actuellement doté d’un titre provisoire tout à fait pourri), d’autre part.

On me dit souvent, lors des séances de dédicaces, que « On n’est jamais préparé à ça » est un bon titre. Et je vois bien, aussi, qu’il interpelle les gens. Qu’il les fait s’arrêter. Engager la conversation. « préparé à quoi ? », me demande-t-on. Ça évoque des anecdotes personnelles, éventuellement intimes. Chacun en a son interprétation, telle cette femme très touchante qui était venue me dire « ça parle de la maternité, hein ? » comme si c’était une évidence, avec un titre pareil.

Je suis très à l’aise pour vous dire toutes ces choses très flatteuses sur le titre de mon bouquin, vu que je n’y suis pas pour grand-chose. Le manuscrit s’appelait « monter en bas » (c’est le titre d’une des nouvelles), et j’étais très fière de moi d’avoir trouvé un truc aussi subtil. Mais l’une des premières choses que m’a dit Patrick, quand il m’a appelée pour m’annoncer que Quadrature publierait ledit manuscrit, c’est qu’il faudrait en changer le titre qui était « très mauvais ». Arglllllllllll ! J’avoue, j’ai bien ri. Et je me suis dit que c’était une raison de plus, un intérêt de plus, à la démarche éditoriale : trouver un titre qui soit à la fois sympa, et bon.
Visiblement, le but a été atteint, et j’en suis heureuse. Maintenant que j’en discute à droite à gauche, une grande majorité des gens sondés me disent préférer nettement « on n’est jamais préparé à ça » à « monter en bas ». J’ai donc un éditeur qui fait bien son boulot (je le savais déjà, notez)

Forte de cette expérience, maintenant, je m’interroge assez systématiquement sur les titres des livres que je lis. Vu que j’ai pas des masses de temps libre, ces jours ci, je ne lis pas grand chose, mais quand je lis, je fais gaffe. Et je trouve difficile l’art du titre juste, autant l’avouer.

Voilà, c'était tout. Y’en a d’autres, ici, qui transpirent pour trouver des titres qui vont bien, ou je suis la seule à ramer ???

lundi 12 octobre 2009

Jugon-les-Lacs est une grande métropole culturelle

Moi, Alain Emery, une bouteille de rouge (très bon, merci), et Sylvie Dubin, lauréate du concours. C'était le dîner au resto, et c'était bien.


Vision de presqu'ensemble. C'était l'après-midi. Blogspot n'a pas chargé les photos dans l'ordre, qu'est-ce que j'y peux?


AVERTISSEMENT : toute impression de sympathie débordante de l’auteur de ce billet à l’égard des gens dont elle parle, est justifiée. Et alors ? Je ne suis pas journaliste, pas d’obligation de neutralité. Et toc !


Ce week-end, je suis allée traîné mes guêtres à Jugon les lacs. Qui a dit « où ça ? » ? Hein, qui a osé ? Ben à Jugon-les-lacs, petite cité de caractère, côtes d’Armor. Aaaaaaaaaaaahh, vous voyez, tout de suite, c’est plus parlant, n’est-ce pas ?

J’y suis allée parce que j’y étais invitée. C’est un bon début. Et parce que j’avais très envie d’y aller, c’est une bonne suite. Mais remettons d’abord les choses dans leur contexte.
Cette année s’est tenu à Jugon-les lacs un concours de nouvelle, première édition. Idée lancée par Alain Emery, novelliste du cru, et reprise, portée, choyée, par toute une équipe de gens qui gravitent autour de la bibliothèque de Jugon avec un enthousiasme qui fait vraiment plaisir à voir. La mobilisation et le dynamisme ont payé : le concours a été un franc succès. Et ce samedi, à l’occasion de la remise des prix, se tenait pour le plaisir un mini-salon, autour de l’écrit. J’y étais invitée, et j’y suis donc allée avec mes livres sous le bras.

Dire que j’ai passé un excellent moment est très en dessous de la réalité. Mais la réalité, présentement, est difficile à décrire. Vous en avez de bonnes, vous, faire rentrer autant de chaleur humaine, de pep’s, de rires, d’échanges de qualité, dans un tout petit blog de rien de tout, ça n’est pas si facile. Que dire ? Que j’ai été reçue à bras ouverts de bout en bout ? Que j’ai rencontré des gens formidables qui croient à ce qu’ils font et qui le font aussi humblement que formidablement ? Qu’il y avait sur place un concentré de bonne humeur qui invitait à simplement goûter au plaisir d’être là (ce dont je ne me suis pas privée) ?

Oui, il faut dire tout ça.

Il faut dire aussi que le palmarès du concours était magnifique. Que les textes, qui ont été lus, ont tous une vraie qualité, un ton bien à eux, et que l’éventail littéraire choisi prouve que les discussions du jury n’ont pas dû être une mince affaire. Que les lauréats présents étaient aussi charmants que les organisateurs du concours. Que croiser « en vrai » des gens dont on a apprécié la plume sur internet, et les aimer, est toujours un bonheur. Que, que, et encore plus que ça. Il fallait être là, vous comprendriez !

Ce week-end à Jugon-les-lacs, c’est exactement ce que j’aime. Exactement ce à quoi je rêvais quand j’ai su que mon recueil allait être publié. De vraies rencontres, au plus près des gens, avec du temps à partager. Sans prise de tête et sans enjeu, juste pour le plaisir.

Alors je le leur ai dit, déjà, mais je le redis ici : merci à tous. Ceux qui ont organisé, et porté ce projet, bien sûr. Mais aussi à ceux qui sont venus, qui ont discuté un moment, simplement.

Il existe, dans le petit monde des novellistes qui traquent les réglements de concours, un genre de classement des "concours-à-faire-absolument-parce-que-la-remise-des-prix-est-trop-méga-over-sympa". C’est un truc qu’on se refile de bouche de druide à oreille de druide, et qui motive sacrément les troupes. Jugon-les-lacs vient de faire une entrée fracassante dans le haut du haut du panier de ce classement. Je suis formelle.


Quant à moi, je savais déjà que j'aimais la Bretagne, et je savais déjà pourquoi. Mais je suis à chaque fois aussi heureuse de ne pas avoir à changer d'avis à ce sujet...!

lundi 5 octobre 2009

Il est grand temps...


... que je vous présente enfin le petit dernier de Quadrature. Sorti depuis le 25 septembre, ou donc avais-je la tête? C'est un autre sujet, on en parlera plus tard. Pour le moment, chuuuuuuuuttt, lisons. J'adore le titre de cet ouvrage. Et il est publié par un éditeur qui m'est cher. Gageons que c'est un ensemble de bons signes. Il ne reste plus qu'à le lire!

dimanche 20 septembre 2009

Un petit point en passant?

Ayé, la rentrée est faite. Et pas trop mal faite, ma foi, merci pour elle. Voilà, ça, c’est dit, maintenant, faisons un peu le point.

La séance de dédicaces à St Malo s’est fort bien déroulée. Si vous passez par St Malo prochainement, et que vous avez un besoin urgent de bonne librairie (on sait jamais, ça peut prendre n’importe où, un besoin pareil), allez au porte-plume. L’accueil y est chaleureux comme pas permis (c’est nul, cette expression, c’est parfaitement permis d’être chaleureux. Mais bon, c’est écrit, tant pis, je laisse, comme dirait Emmanuelle).

Et sinon, j’ai passé de très excellemment bonnes vacances, merci pour moi. Je vous l’accorde, on s’en fout un brin (enfin pas moi, mais vous oui). A ceci près que j’ai écrit, pendant les dites vacances, et que même s’il est trop tôt pour que ça ressemble à des projets finalisés (beauuuucoup trop tôt), c’est drôlement bon pour le moral de pouvoir dire « j’ai écrit, et j’ai avancé les projets en cours ».

Alors voilà. Quand j’ai bon moral, je fais de la pub, et même pas pour moi. C’est comme ça, il faut le savoir, je suis très expansive, quand j’ai la pêche.

Le week-end dernier se tenait à Lauzerte un festival littéraire de la nouvelle, bien connu des foules (si si, je connais plusieurs foules qui adorent ce festival). Je n'y étais pas, ce qui est dommage pour moi. Mais ça n'a pas empêché ledit festival de se tenir et d'être hautement sympathique, à ce qu'il paraît. Chaque année, un recueil y est distingué par le « prix de la nouvelle du scribe ». Et cette année, c’est le recueil d’Isabelle Minière, appelé « Maison Buissonnière », qui a gagné ce prix.
Je vous recommande la lecture de ce livre. Je ne l’ai pas (encore) lu, et pourtant je vous le recommande les yeux fermés. Parfaitement. Parce que le prix de la nouvelle du Scribe sait ce qu’il dit, il n’y a aucun doute sur la question. Parce que Françoise Guérin a aimé, et que j’ai toute confiance en son avis. Parce que le titre de cet ouvrage est magnifique. Parce qu’Isabelle Minière est aussi publiée au Dilettante, qui n’est pas le plus idiot des éditeurs Français en terme de découvreurs de talents (n’insistez pas, je ne donnerai pas d’autres noms). Parce que Martine a récemment parlé de son engouement pour « la première marche », un autre livre de cette même Isabelle Minière. Et enfin, parce que « maison buissonnière » est publié par Delphine Montalant, une petite éditrice qui semble faire bien du bon boulot.

Alors avec tout ça, si vous n’êtes pas convaincus, je vais chanter la tyrolienne sur les hauts plateaux de l’Himalaya (et comme je suis frileuse et médiocre chanteuse, merci d’avance de bien vouloir être convaincus, ça me facilitera la vie)

Je n’ai pas fini la pub.
A Lauzerte, il y a eu aussi un prix spécial accordé aux éditions d’un noir si bleu, pour leurs livrets carte postale. Les livrets carte postale, c’est une invention géniale, qui vous permet d’envoyer à vos amis ou à Tante Hortense, pour 20 grammes et donc un timbre normal, une petite nouvelle en même temps que le traditionnel clin d’œil de vacances. Allez-y voir, et envoyez-en. Ce n’est pas si souvent qu’on en croise, des inventions géniales.

Sinon ?
Sinon, sur mon marché, y’a une dame qui fait de très bonnes galettes et crêpes. Ça intéresse quelqu’un ?

Sinon aussi, y'a beaucoup trop de parenthèses, dans ce post, mais il est tard, là. Si si, il est tard. Quand on a eu un bébé enrhumé la semaine d'avant, 21h25 le dimanche, c'est tard. Je vous promets.

jeudi 30 juillet 2009

So long, Paris!

Ayé. Enfin, Ayé, je suis en vacances. Et je ne dis nullement ça pour narguer ceux qui n'en ont point, mais simplement pour partager le plaisir de ces moments de calme, et de rythme totalement anarchique. J'aime ça. Oui, parfaitement, j'aime les vacances. C'est dingue, non? Je suis super originale et tout et tout. Je sais.

A ceux qui se demandent, en se grattant le crâne, "pourquoi qu'elle nous raconte des platitudes dignes de l'Hélvétie"*, je réponds: parce que durant les dites vacances, va se dérouler un évènement ayant trait au recueil. Ben ouais, faut pas croire, quand je commence à écrire un papier pour le Blog, je réfléchis vaguement.

Donc, le 7 août au matin (c'est vendredi de la semaine prochaine), de 10h30 à 12h30, genre, je serai en dédicace à la librairie "le porte-plume", à St Malo, quartier St Servan, 78 rue Georges Clémenceau.

C'est matinée de marché dans ce quartier hautement fréquentable. C'est donc l'occasion ou jamais de faire d'une pierre 3 coups: se balader dans le quartier et au marché, faire un tour à la librairie, et manger une galette-saucisse en repartant (il y en a d'excellentes sur ce marché).

Je suis particulièrement touchée de vous annoncer cette séance de dédicace. St Malo, c'est mon "chez moi" de coeur, et ça n'est pas simplement un formule. Ceux qui me connaissent de près le savent.
C'est aussi un lieu qui habite le recueil. C'est particulièrement flagrant dans "sur le sable", c'est plus en filigrane dans d'autres nouvelles.
Enfin, lorsque j'y vivais, je connaissais et pratiquais de temps en temps cette librairie, en anonyme, et je la sais donc excellente.

J'ai donc hâte d'être aux côtés de Patricia Mériais (que je ne connais que par téléphone pour le moment, c'est dire s'il faut remédier à ça), vendredi prochain, dans sa librairie. Et j'espère vous y voir, non mais!


* il faut avoir lu "astérix chez les hélvètes" pour comprendre cette allusion fine et subtile.

dimanche 12 juillet 2009

Ze come Back

Dans l’hypothèse (fort peu probable, j’en conviens) où il y aurait encore, de temps à autre, des gens qui passeraient par ce blog, voici une grande nouvelle : Il n’est pas mort. Nan nan, pas du tout, il va bien, merci pour lui, le pouls est bon, même qu’il a une tension de jeune homme et des abdos en béton. Disons juste qu’il a traversé une période où la nana qui le tient (moi, en l’occurrence) a eu un peu tout plein de choses à gérer. Ça arrive.

Mais voilà, here is le mois de juillet, ses barbecues, ses journées classées-noires-dans-la-vallée-du-rhône, et surtout, ses vacances. Pas pour moi, en l’occurrence, mais pour beaucoup des gens avec qui je travaille. Ce qui allège considérablement mon emploi du temps, et me permet de remettre quelques pendules à l’heure.

Bon, donc me revoilà (tout ça, c’était pour en arriver là). Et j’ai du retard. Houlàààààà, j’ai du retard, et pas pour rigoler. Alors histoire de le rattraper vite fait, je vais passer sur les détails et me concentrer sur l’essentiel.

L’essentiel, donc, se résume à 2 choses.

Primo : La soirée de juin, avec Patrick Dupuis, à la librairie l’amandier de Puteaux.
Je vous l’ai déjà dit, Patrick est un type hautement sympathique. C’est l’un des fondateurs de Quadrature, et à ce titre, il est mon éditeur. C’est aussi un auteur de nouvelles, publié chez Luce Wilquin (son très bel ouvrage s’appelle « nuageux à serein »). C’est dire si la nouvelle, en général, ça le concerne et ça l’intéresse.
Je vous l’ai dit aussi, Julie et Thomas, les « tenanciers » de l’Amandier, sont des espèces de barjos, amoureux de ce qu’ils font, super adorables et super dynamiques, qui ne comptent ni leur temps ni leur passion.
Alors ça aurait été étonnant qu’en mettant tout ce monde là dans le même sac, il n’en résulte pas une excellente soirée. Et de fait, excellente, elle fut, la soirée.
L’occasion de rencontres de gens déjà entraperçus via le net, et de fidèles de la librairie. Des échanges, sur la littérature en général, et les nouvelles en particulier. Sur l’édition, côté auteur et côté éditeur. Quelques verres de vin et des petits pains aux olives, aux lardons. Des sourires et des éclats de rires. Des arguments et des explications. Des discussions un peu timides, ou nettement moins. Patrick et moi sommes partis à 21h30. Il y avait encore du monde avec Julie, qui n’avait pas l’air particulièrement pressée de fermer boutique. On a vraiment passé de bons moments, ce soir là, tous ensembles à l’Amandier. D’y repenser, pour écrire ce billet, me fait résonner des échos très doux aux oreilles. Et pour avoir été un peu « entremetteuse » dans la préparation de cette soirée, j’ai eu encore plus de plaisir à la vivre. Permettre à des gens qu’on aime de se rencontrer et de se plaire est toujours un truc précieux.


Secundo : la journée de vendredi à Bourg-les Valences.
Je ne vous l’ai pas encore dit, parce que je ne la connaissais pas encore « en vrai » (même si je n’avais pas beaucoup de doutes sur la question), mais Martine Galati est confondante de gentillesse. J’ai été reçue à bras ouverts. Le personnel de la médiathèque est aussi accueillant qu’il est possible de l’être, ladite médiathèque est splendide, le cuisinier de l’hôtel est breton, la fille de Martine rêve d’une Gibson lespaul et d’un Marshall (y’a ça dans mon salon, rapport à l’homme de la maison qui joue fort bien de la guitare)… Non mais vraiment, je me suis sentie comme chez moi, à Bourg-les Valences !
Week-end du 14 juillet oblige, il n’y avait pas un monde fou à notre petite causerie. Mais peu importe, ça a permis des échanges très spontanés, où tout le monde a participé. Peut-être aurait-ce été moins simple s’il y avait eu plus de monde. Je n’en sais rien. En tout cas c’était très chouette comme ça. Redécouvrir son texte à travers le commentaire qu’on vous en fait, surtout quand il est vibrant et collé à ce que l’on a voulu dire, aux émotions que l’on a voulu transmettre, fiche vraiment des frissons… !
Bref, la journée est passée à toute vitesse. C’était déjà demain avant que je ne m’en rende compte ! C’est ça, quand on a attendu les évènements avec impatience : on ne les voit pas passer !


Moi qui vous expliquais il y a quelques temps que j’écrivais pour rencontrer des gens, c’est dire si je suis servie, ces temps-ci…

Une dernière chose. Il paraît que le livre se rapproche de son 300ème exemplaire tiré. Que Guillaume Musso ne rigole pas : moi, ça me ravit !

Ah non, en fait, c'était pas tout à fait la dernière chose. La vraie dernière, c'est ça

mercredi 20 mai 2009

quelques nouvelles (et pas que de moi!)

Alors voilà. Hier, je déambulais mollement sur la toile au lieu d'aller me coucher. C'est mal, je sais. Sauf que Je suis tombée là dessus, par le jeu des liens de liens de liens de liens:

http://www.encres-vagabondes.com/magazine/pingault.htm

Et du coup, j'ai trouvé ça très bien, forcément!


Sinon, je le redirai, mais il faut le savoir: Patrick Dupuis, membre de Quadrature (et à ce titre, l'un de mes éditeurs - c'est la classe, non, de dire "MES éditeurs", comme si on avait une grande expérience de publi derrière soi?), et lui même auteur, sera en dédicace à la librairie l'amandier de PUTEAUX le 17 juin, de 17h à 20h. Viendez nombreux, rencontrer un éditeur auteur sympathique et talentueux, c'est pas tous les jours que c'est possible, moi je dis.


Et re-sinon, je serai pour ma part à la médiathèque de Bourg les Valences le 10 juillet à 15h. Je m'en réjouis à un point que vous n'imaginez même pas. Merci Martine pour l'invitation, et là aussi, viendez!

mercredi 6 mai 2009

dites trente-trois


(article paru dans "le généraliste", revue des médecins belges francophones, d'où le titre subtil de ce billet)

mardi 28 avril 2009

Malgré les apparences...

... ce blog n'est pas moribond. Meuuuuuuuuhhhhhhh non, qu'allez vous donc imaginer là! Allons allons, ce serait une étrange idée, de considérer que le printemps revenant, le soleil avec, et ma petite fille s'essayant à préparer avec soin ses premiers pas, je sois prise ailleurs que sur internet. Pensez-vous!

Bref.
Je suis terriblement multi-tâche, il faut le savoir. Mais aussi terriblement rêveuse, et j'ai besoin de laisser le temps filer à son allure sans lui courir toujours après.

Alors parfois, j'avoue, je remets au lendemain, voire au lendemain du lendemain (voire au lendemain du lendemain du... Bref, vous avez compris le principe, là, non?). Tant et si bien que les jours deviennent des semaines, qui deviennent des mois.

Mais bon. Je ne manque pas, hein, ces temps-ci. Il fait trop beau pour les écrans (quoi qu'aujourd'hui...). On a plus de chance de se croiser au détour d'un carré d'herbe, à l'ombre d'un bel arbre, que sur la toile. Et c'est très bien comme ça. Il y a des temps pour tout.

Le recueil va bien, merci pour lui. J'attends des news de 2 ou 3 pistes sympathiques, je vous raconterais.

En attendant, promenez-vous bien, lisez bien, écrivez-bien, et long life rock'n'roll (ne cherchez pas de sens profond à cette phrase de conclusion, y'en a pas, car oui, j'avoue, il m'arrive de dire des trucs sans queue ni tête. Etonnant, non?)

mercredi 25 mars 2009

Quand je papote derrière un micro...

... Et ben ça donne ça.

Soyez indulgents, hein, j'avais rien préparé (je vois pas bien comment j'aurai pu préparer quoi que ce soit, de toute façon, hum...)

Et sinon, on est prié de ne pas faire de commentaire désagréable sur le fait que j'ai merdé en donnant l'adresse internet de mon éditeur. J'ai déjà suffisamment honte, toute seule dans mon coin...!!!


C'est là:
blabla dans le poste

et le "myspace" de l'émission de radio (excellente, toute fausse modestie mise à part), c'est là: http://www.myspace.com/lelireetledire . Et Merci à Jean-Claude et Iris, avec qui on passe vraiment, vraiment, un très bon moment.

jeudi 19 mars 2009

le billet de blog 2 en 1

Le principe qui consiste à être super à la bourre dans ce que l’on a promis d’écrire peut avoir, en cherchant bien, un vague avantage. On peut regrouper les sujets, faire des papiers 2 en 1, shampooing ET après-shampooing dans le même post, dites merci à la tenancière (qui n’est même pas coiffeuse, qu’allez vous penser là…)

Aujourd’hui, nous allons donc avoir dans le rôle du shampooing, la foire du livre de Bruxelles, et dans celui de l’après-shampooing, le salon du livre de Paris.

Première remarque : la foire se déroule dans un magnifique bâtiment. Bon, forcément, à côté de la meeeeeeeeeeeeerrrrrveilleuse architecture du parc des expos parisien porte de Versailles, ça ne fait pas le poids, mais si on prend une grille de notation versant « beauté » au lieu d’en prendre une versant « plus moche tu meurs », Bruxelles gagne haut la main. Le bâtiment « Tour et taxis », puisque c’est son nom, est l’ancien bâtiment des douanes. Il a été fort bien réhabilité et on est bien contents. Les ceusses qui l’ont vu en vrai, avouez que ça a de la gueule. Donc, pour le bâtiment : Bruxelles 1 / Paris 0

Non, et puis en fait, j’arrête tout de suite de compter les points avant même d’avoir vraiment commencé.
Bruxelles, puis Paris, c'était différent, voilà. Ni mieux ni moins bien : différent. Alors je vais vite être bien embêtée pour attribuer un point à truc ou un à bidule. Je sors donc illico de la situation pourrie dans laquelle je me suis mise toute seule, et j’arrête de compter. Je vais plutôt me la jouer chronologique. Voilà une idée qu'elle est bonne, originale, et tout et tout.

(mais le bâtiment « tours et taxis » est vraiment, vraiment, beaucoup plus joli que le parc expo parisien)

En Chronologisant, Bruxelles vient en premier. Et heu, ben en fait, c’était génial, de A à Z. Voilà. Circulez, j’ai fait mon rapport.



Mais non, ho la la, râlez pas, OK, je développe.

Quadrature a un stand perso sur la foire. Les auteurs et les éditeurs (rappelons que les Quadraturiens sont 7) s’y croisent, y font connaissance, y boivent des coups, y dédicacent des livres et/ou expliquent le fonctionnement et la vocation de la maison d’édition. Il y a les échanges « internes », entre auteurs publiés chez Quadrature, ou entre auteurs et éditeurs ; et puis il y a les échanges « externes », avec les gens passant sur la foire. Des gens qui viennent pour vous voir, parce qu’ils vous ont croisé sur des forums ou ont entendu parler de vous. Et puis ceux qui s’arrêtent, comme ça, en passant, et qui vous disent « allez, je me laisse tenter, plaisir de la découverte ! ». Sur le stand de Quadrature, on passe de bons moments, et on vit de belles choses.
Après, il y a aussi ce qui se passe en dehors du stand. Et là, forcément, on ne va pas rentrer dans les secrets inavouables, mais disons que Bruxelles est une belle ville où il fait bon se balader. Que manger une gaufre liégeoise chez Dandoy en guise de petit déjeuner est un plaisir de haute tenue. Et que le dîner du samedi soir, chez Bérengère, était un pur moment de bien-être, aussi bien pour le contenu des assiettes que pour les gens avec qui il était partagé.

Voili. Donc je disais, « génial de A à Z ». Vous comprenez mieux, maintenant ? Il a même fait beau. C’est dire si on était bien.

Edit: Suite à suggestion judicieuse de Marguerite (qui y était, à Bruxelles, c'est dire si elle sait de quoi elle cause), vous aurez droit à ZE anecdote de la foire, parce que quand même, fallait la faire celle là, hum...
Le vendredi soir, il y a nocturne à la foire, et cocktail sur les stands. Nous étions donc en train de boire un coup, dans la bonne humeur. Soudain s'approche de moi une dame, visiblement intéressée pour acheter des livres (elle discutait depuis un moment avec d'autres personnes sur le stand). Et elle me dit: "je n'ai plus d'argent liquide... Est-ce que vous avez un bon contact?" Heu... Ben comment dire... Pas trop mauvais, je pense, mais quel est le rapport avec l'argent liquide? Vous avez besoin que j'aille parler gentiment à un distributeur? à votre banquier?... Je prends donc mon plus beau sourire pour répondre à la dame "pardon?". Et comme elle me redit exactement la même phrase, que je ne comprends pas plus la seconde fois que la première (quand on est bouché, hein), je prends mon deuxième plus beau sourire pour lui dire "je ne comprends pas, excusez moi". Et là, la dame de me regarder avec des yeux révolver, et de me dire très sèchement: "vous vous moquez de moi? Je vous demande si vous avez un bon contact". Moment de solitude... Heureusement, Stéphane est venu à ma rescousse, a dit à la dame que "non non, on n'avait pas ça", la dame est partie furieuse et vexée (l'achetera pas mon livre, cette dame), et j'ai appris dans la foulée qu'un BANC contact, en belgique, c'était une machine à carte bleue. Vala. Suis moins bête, maintenant...


Paris, c’est différent. Le salon et moi, on n’est pas très copains. Le gigantisme n’est pas ma tasse de thé, et question gigantisme, il y a de quoi faire. Pourtant, cette année, j’y ai passé un très bon moment. Je n’ai pas vu grand-chose du salon en lui-même, mais j’ai vu plein de gens que j’aime. Et ça, c’est bon. Rencontre d’amis de forum, re-rencontre avec une partie de la bonne bande Quadrature (3 éditeurs et un autre auteur). Rencontre du sieur Flipo, uniquement croisé via le net jusque là. Balade sur le stand de "d’un noir si bleu", et sur celui de "l’atelier du gué". J’y ai acheté le dernier recueil de nouvelles de Françoise Guérin, et fait quelques repérages de dépenses à venir pour quand j’aurais épongé les restrictions financières post-congé-de-maternité-en-libéral.
Ah oui, aussi, j’avais aussi une séance de dédicaces, de 18h à 19h. Plutôt calme, hein, ladite séance. Mais c’est pas grave, on a papoté, c’était bien.

Re-voili.

Je sais, je continue à faire un peu ravie de la crèche, à être contente de tout tout le temps. Mais hein, au point où j'en suis... Et puis, j’ai pas la télé, donc je vous promets : je regarde jamais Michel Drucker. Qu'est-ce que ça serait sinon...

mardi 17 mars 2009

ah ben c'est malin...

Hier, en me couchant, j'ai eu une super idée de billet pour ce blog. Si si, je vous jure, je me suis dit "ah ça, c'est une bonne idée". Sauf que ce matin, impossible de me rappeler de l'idée en question. Je suis dégoutée. Le pire est que tout ça est authentique, c'est même pas de la mise en scène spécial blog.

Y'en a, je les entends d'ici, qui vont me rétorquer que je n'ai qu'à faire le compte-rendu de la foire de Bruxelles, promis depuis un moment. J'y travaille. Mais c'est vexant, une idée qui s'échappe, comme ça, sans avoir demandé l'autorisation à personne. ça ne vous énerve pas, vous, quand ça vous arrive?

Bon, pour la peine, je vous informe que je cause à la radio ce matin, de 9h30 à 10h, dans l'émission "le lire et le dire" (épatante, l'émission, même quand c'est pas moi qui y cause), sur radio FPP, 106.3 en région parisienne. Ben oui, présentement c'est réservé aux parisiens. Dites, hé, faut bien que ça ait quelques vagues avantages, d'habiter la capitale. Mais ne râlez pas trop fort si parisiens vous n'êtes point, avec un peu de chance, et l'aide d'un certain ami que j'ai bien l'intention de corrompre lamentablement, je devrais pouvoir vous mettre l'émission en écoute prochainement ici.

Et le compte-rendu de la foire, dans tout ça, hum?

Puisque je vous dis que j'y travaille...

vendredi 13 mars 2009

Bruxelles, ma belle...


Bon.

Je voulais vous faire un compte-rendu aux petits oignons du superbe week-end que l'on a passé à Bruxelles pour la foire du livre.


Mais le temps passe, file vite, même, et je ne compte-renduise rien.


C'est mal, je sais. Alors pour me faire pardonner, vous aurez une photo. Et un rapport, je l'espère, un peu plus tard.


mardi 3 mars 2009

oyez oyez braves gens (dates et réjouissances inside)

Quand j’étais petite (maiiiiiisssss nooooonnnnn, je vais pas raconter ma vie, c’est juste une intro subtile), il y avait à la maison, un « plan de foire ». Comprendre une espèce d’immense tapis-coussin sur lequel on pouvait se vautrer, avec bénédiction parentale, pour faire les zouaves, les folles (que des filles, chez nous), des chatouilles, et se marrer. Ceci est parfaitement authentique.

Faire la foire est donc une vocation d’origine familiale, chez moi. Inutile de dire que c’était mon destin d’aller un jour participer à la foire du livre de Bruxelles.

Bref. Tout ça pour en arriver à quelques lignes d’auto-promo outrageusement égocentrique. Qu’on se le dise, je serai donc ce week-end à la foire du livre de Bruxelles, Stand 208 (ce qui tombe bien, vu que c’est le stand de Quadrature, mon éditeur). Et plus précisément, j’y serai en dédicaces :

- De 17h à 18h, puis de 19h à 21h30 (dédicaces collectives de l’ensemble des auteurs pour ce second créneau) le vendredi 6 mars
- De 15h30 à 17h00 le samedi 7 mars.

Si vous y passez, viendez me voir, portez une bannière ou un tee-shirt à votre nom, comme vous voulez. Mais signalez-vous !

Tant qu’on y est, je continue, comme ça je n’auto-promotionnerai pas 20 fois de suite :

Le dimanche 8 mars, en rentrant de Bruxelles, je file à la librairie du bout de mon boulevard, pour une journée d’ouverture exceptionnelle, à l’occasion de la journée de la femme. Et donc, journée de dédicaces d’auteurs féminins, histoire de marquer le coup. J’y serai en deuxième moitié d’après-midi (disons à partir de 15h30 environ). Et c’est donc là :

Librairie l’amandier
9, Boulevard Richard Wallace
92 800 PUTEAUX

Librairie que par ailleurs je vous recommande pour son dynamisme et la gentillesse compétente (à moins que ça ne soit la compétence gentille) et inégalable des gens qui vous y recevront. Et je ne fais même pas de la lèche, je le pensais déjà bien avant d’avoir un projet d’édition sous le coude. Je vous en reparlerai.

Pour info, je serai aussi en dédicace à cette même librairie le 28 mars, horaires à venir.

Il me reste à vous dire que je squatterai aussi le salon du livre de Paris, en dédicace de 18h à 19h, le samedi 14 mars. Quadrature n’y a pas de stand propre, mais se fait accueillir sur celui des éditeurs Belges (Belgique Wallonie bruxelles, stand V75).

Voili.

Bon, ben c’est déjà pas mal, pour un mois de Mars, non ? Vous allez finir par ne pas avoir d'excuses si vous ne venez pas me faire une bise à un moment. D'autant plus que je suis une fille hautement sympathique (ne riez pas, siouplé).

Ah oui, une dernière chose: Vive le printemps !

mercredi 25 février 2009

inspirée or not inspirée, Zat iZ Ze kouestionne (enfin pas tant que ça)

Le dernier post de ce blog date du 10 février, et on est le 25. Rhââ, ma doué, que ça passe vite. Je sens bien qu’il faut que je réactualise, que je fasse un nouveau billet. Un truc brillant, intelligent, qui rassemble les foules, et qui ramène chez moi l’ensemble de la blogosphère attendrie et/ou émerveillée et/ou énervée. Problème : je ne suis pas des masses inspirée. Alors déjà, quand je le suis, être brillante et intelligente, ça me demande un effort comme vous avez pas idée (alors qu’être potache et neuneu, tout de suite, je maîtrise mieux…). Alors quand je le suis pas, l’imagination s’égare.

Et oui, c’est ainsi, je ne suis pas inspirée. Ben ça arrive, hein, c’est pas non plus une maladie honteuse. Enfin pas que je sache, mais j’ai p’tête raté un truc (si c’est le cas, merci de me faire une séance de rattrapage, que je ne dédicace pas idiote, quand même). Tiens, d’ailleurs, ça serait l’occasion d’en parler, de l’inspiration, non ?

Je fais partie de ces gens qui peuvent écrire genre boulimie pendant quelque temps, puis plus rien pendant… Houlà, tout ça ? J’en avais même fait un texte, en son temps, texte qui se trouve . Ce n’est pas que j’aie l’illusion d’être particulièrement originale. C’est juste que ça fait bien suer quand je suis en phase anorexique côté production écrite.

Alors j’ai essayé plein de choses. Parce que les bons conseils, sur le sujet, on en trouve. J’ai essayé la technique « 1h par jour quoi qu’il arrive », ou l’art de bailler aux corneilles devant un écran blanc en sentant monter l’angoisse. J’ai essayé le « 3000 caractères par jour, même s’il faut en jeter les 4/5èmes au bout du compte » (idem pour l’angoisse). J’ai tenté de passer d’un texte à un autre pour ne pas rester coincée sur un truc qui n’avançait plus, ou l’art de finir par tout mélanger, ses neurones comme ses sujets, pour être sûre de ne rien terminer. J’ai essayé de dire partout que j’aurais fini tel truc dans 2 jours, manière d’être obligée de le faire. J’ai dit ensuite « ah ben en fait, non, j’ai pas fini ».

Bref. Chez moi, quand ça veut pas, ça veut pas. Et tenter de violer les mots ne les fait que se rétracter davantage. On les comprend.
J’envie, quelque part, les gens qui me disent « ben si tu as l’idée, le plus dur est fait, il ne reste plus qu’à la coucher sur l’écran ». Que non, chers amis, que non. Des idées, j’en ai 13 à la douzaine par heure (allez, soyons modestes, par jour). Mais là dedans, seulement une sur 100 trouvera une mise en forme et en mots. Et sur celles qui passeront cette épreuve, seules quelques pièces seront vraiment dignes d’intérêt. Je suis une grosse productrice de déchets, je sais que c’est mal pour la planète. Mais c’est ainsi.

Tout ça pour dire que l’inspiration n’est chez moi qu’un leurre. La preuve, je ne suis pas inspirée, aujourd’hui, et j’écris malgré tout un billet (qui a dit « oui mais il est nul » ???).
Oui, il m’en faut. Mais il me faut surtout un alignement de planète très particulier, pour que la mécanique des mots daigne être en phase avec ladite inspiration. Et puis ensuite, il me faut surtout du boulot, mais ça, hein, on en est tous là…

Patrick, l’un des Quadraturiens, préconisait récemment la création d’un syndicat des lambins de la plume. J’y adhérerai dès sa création, section « lambine vraiment lambine ». Qu’on se le dise.

mardi 10 février 2009

C'est pas tout ça...

... Mais puisqu'il paraît que tu es auteur, ma fille, tu pourrais mettre des textes en lignes, non, au lieu de bavarder. Nan, paske ça va bien, les papotages, mais on va finir par se demander si tu écris vraiment, à ce compte là.

Allez, zou, faites pas votre mauvais tête. Un petit texte court, pour tromper le temps grisouille. Ecrit pour un jeu sur le forum "à vos plumes", la contrainte était la phrase de début.


Robot, radio, bobo

J'ai remarqué que, de temps en temps, lorsque j'éteins la radio, elle continue à marcher. Pas à fonctionner, hein. A marcher, ou disons, à rouler. Mon poste dernier cri, rendu muet, continue à me suivre partout comme un toutou. C’est malin.

D’habitude, je suis la première à critiquer les inventions débiles dictées par le marketing de la surconsommation galopante. Mais là, j’ai eu la faiblesse de dire « c’est marrant, ce truc ! », en voyant la pub. Mon cadeau d’anniversaire a fait le reste. Je suis donc, depuis, l’heureuse propriétaire d’un poste de radio révolutionnaire qui présente la caractéristique d’être robotisé, et mobile. Grâce à une détection de chaleur par infrarouge, il vous suit partout tant qu’il est allumé. C’est pratique quand vous passez d’une pièce à l’autre, surtout si vous avez une grande maison. Il faut juste éviter de lui claquer la porte au nez d’un coup de pied décidé. Notez que le montant des réparations aide à se rappeler qu’il est bon de faire attention.

J’étais, jusqu’il y a peu, ravie de cet engin. Je dis « j’étais », car depuis quelques semaines, donc, j’ai remarqué que même éteint, il arrive que le poste continue à me suivre dans la maison. Au début, c’était rarissime, et juste dix secondes après que j’ai eu éteint l’appareil. J’ai cru à un problème de temporisation.Mais désormais, c’est de plus en plus fréquent, c’est d’un déclenchement de plus en plus aléatoire, et ça dure de plus en plus longtemps. J’ai logiquement emmené l’appareil en révision. L’employé m’a regardée avec des yeux ronds comme des ballons. Il m’a rendu mon robot après une semaine d’analyses, n’ayant rien trouvé. Pourtant ça continue. J’en viens à trouver ça inquiétant.
Pour tout avouer, je trouve surtout ça inquiétant depuis hier. En plein milieu de l’après-midi, alors qu’il me suivait, éteint, depuis dix bonnes minutes, mon vénéré poste de radio s’est mis à aboyer. J’ai d’abord cru que c’était l’andouille de chienne de la voisine. Mais ça ne ressemblait pas à ses jappements de roquet ridicule. J’ai donc écouté et regardé plus attentivement autour de moi. Le poste de radio a aboyé une nouvelle fois, puis il s’est immobilisé. J’ai eu la paix le reste de la journée.
Quand j’ai raconté ça le soir à Luc, mon homme, il a éclaté de rire. A ne plus pouvoir s’en arrêter, ah chérie, tu es irremplaçable, c’est bon de se marrer après une dure journée de labeur. Ben voyons. Je n’ai pas réussi à lui faire comprendre que je ne plaisantais pas.
Je lui en ai reparlé, forcément, puisque le phénomène s’est reproduit, voire étendu. Luc ne riait plus. Il commençait à me regarder comme si je virais foldingue. Son argument suprême, il me l’assena un matin, au petit dej. « Arrête avec ça ! Comment expliques-tu, si c’est vrai, que cela ne se produise jamais quand je suis là ? Tu délires, Claire. » Et ça n’avait pas l’air de le ravir.
Je me suis tue. Je n’avais pas envisagé cette hypothèse, jusque là, mais il avait peut-être raison. J’étais peut-être folle.Le petit déjeuner se termina sans bruit. Au moment où nous nous levions, je vis la radio s’approcher de l’homme de la maison, stupéfait. Parvenue à ses pieds, le robot souleva une de ses roues, et… pissa sur le bas du pantalon de Luc.

Il fut assez difficile de choisir entre l'effroi et le rire.

mardi 3 février 2009

le plaisir n'a rien à voir avec la taille

Lorsque j’ai commencé à rêver d’un éditeur, j’ai fait comme tout le monde : j’ai rêvé d’être Ze révélation de l’année, de vendre des milliers de livres, d’être la star chez Gallimard, et je vous passe le reste (si si, tout le monde rêve de ça, puisque je vous le dis).
Avouons-le, ça m’a vite passé. Je n’ai finalement démarché aucun « gros » éditeur. Avoir bossé sur mon manuscrit m’avait appris l’humilité (c’est beau cette phrase, nan ? Puissant, profond, tout ça… Dites oui, siouplé, je l’ai cherchée longtemps). Ou en tout cas, m’avait remis les pieds sur terre. On avait appris à mieux se connaître, mon manuscrit et moi. Je le cernais mieux. Je l’aimais mieux. Et quand on aime, n’est-ce pas, on veut des choses justes.
La justesse, pour ce manuscrit, n’aurait pas été un Gallimard ou un Albin Michel. Et ça ne m’aurait pas convenu à moi non plus. Je l’ai dit précédemment, j’écris avant tout pour les rencontres. Et j’ai très vite imaginé mon éditeur potentiel davantage comme un petit cocon que comme une grande boîte. Et ça tombait bien, vu que les chances d’être éditées par les Gallimard ou Albin Michel précédemment cités étaient proches de mes compétences en physique des particules (=néant absolu).
Tout ça, c’était avant même de commencer à poster de grosses enveloppes en Kraft, hein… J’en ai donc envoyé à des moyens, et à des petits éditeurs.

Celui qui m’a répondu « on prend » est un petit. 3 recueils de nouvelles par an, ce n’est pas une grosse production. Pourtant, il commence à être sacrément grand en estime et en réputation dans le petit monde des nouvellistes. Et maintenant que je les ai côtoyés d’un peu près, j’ai comme l’impression que cette réputation est méritée.
Mon éditeur s’appelle donc Quadrature. Si j’ai bien tout suivi, c’est une bande de 7 doux-dingues passionnés de nouvelles, qui se sont dit un jour qu’ils pourraient bien monter une maison d’édition. Allez, tiens, hé, chiche ! Et ben ouais, chiche. Quadrature est une association, ses membres sont bénévoles et ont un autre boulot à côté (faut bien manger, ma bonne dame). Et pourtant. Si vous imaginiez que ça justifierait qu’ils fassent « moins bien » ou « moins vite », ou quelque chose dans ce goût là, ben c’est raté. Ils sont éditeurs, point. Et ils font diablement bien leur boulot.
Ce n’est pas compliqué : je crois que jusque-là, ils ont été parfaits. Bon, déjà, ils ont aimé mon manuscrit, ce qui est la preuve que ce sont des gens de goût. Mais depuis, des mails échangés aux rencontres « en vrai », du boulot de correction effectué jusqu’au produit fini « zoli livre de Gaëlle », tout a été super. Alors on me targuera peut-être d’être une ravie de la crèche. Et ben j’assume ! Oui, je suis ravie ! Quand je râle sur le dos d’UPS, je râle, alors quand je suis contente, je ne vois pas pourquoi je devrais faire une petite moue pincée en disant « moui, pas mal… » d’un air dubitatif. J’ai l’enthousiasme enthousiasmé, à mes heures. Il vaut mieux le savoir.
Tout ça pour dire : Quadrature est un petit éditeur, et je suis ravie de travailler avec un petit éditeur. Aucune frustration, aucun regret. Cette rencontre est belle, c’est ce qui compte.

Et puisqu’on en est à parler taille et plaisir… Avant-hier, Patrick m’a annoncé qu’ils lançaient une réimpression. En l’état actuel des lieux, à peu près 120 exemplaires du recueil ont été vendus. Ça ferait mourir de rire Marc Lévy, à moins que ça ne lui provoque une attaque d’apoplexie. Mais moi, ça m’enchante. J’aurais déjà été enchantée d’en vendre 30, alors 120, vous pensez… !

Bref, petit éditeur et petites ventes, mais grand plaisir et grand bonheur. Na.

vendredi 23 janvier 2009

Mon éditeur, la salle d’attente du cabinet de radiologie, la française des jeux, et UPS (ou « un peu d’optimisme ne nuit pas »)

Non, ceci n’est pas un inventaire à la Prévert. Rendons à César ce qui est à Jacques, ses inventaires à lui étaient autrement plus poétiques et merveilleux que le pauvre listing qui sert de titre à ce billet. Mais vous allez voir, il y a un lien entre tout ça. Sisi. Ce n’est pas flagrant au premier abord, certes, mais je vais vous faire une brillante démonstration. Vous n’allez pas en revenir (par contre j’espère que vous reviendrez sur ce blog, mais c’est une autre affaire).

Je vous ai expliqué que je ne parlerai pas beaucoup ici de ma vie de fille, et dès le 4ème billet, je vais déroger à ma propre règle. Ah c’était bien la peine de nous faire des grandes déclarations, de se la jouer solennel, gna gna gna.
C’est vrai. Mais un peu de flexibilité ne nuit pas, et je fais c’que j’veux, d’abord, ch’u grande.

Donc, hier matin, j’ai passé quelques temps dans un cabinet de radiologie. Franchement angoissée au début, nettement plus rassurée vers la fin. Et je pensais à tous les autres gens qui attendaient là. A tous ces visages insondables, à toutes ces histoires que je ne connais pas. Une dame aux cheveux gris souriait à mon bébé, guettant ses gazouillis, tandis qu’une autre, plus jeune, semblait profondément agacée par la présence de ma fille… Les gens allaient et venaient. On appelait des noms, des corps se levaient, puis revenaient un peu plus tard attendre le verdict du médecin. Combien ont eu des bonnes nouvelles, hier matin, et combien en ont eu des mauvaises ? Mystère. Je me suis souvent fait cette remarque, que se croisaient dans les salles d’attente médicales des destins contraires, ou similaires, qui n’ont pas connaissance de ce qui se trame sur la chaise d’à côté. C’est étrange. Les cabinets de radiologie ont-ils un quota ? Est-ce qu’il faut une moyenne annuelle de, disons, cinq bonnes nouvelles pour une mauvaise ? Est-ce que la répartition mensuelle est stable, ou est-ce que si on a épuisé dès octobre le nombre des mauvaises nouvelles de l’année, il ne reste plus que des bonnes à distribuer ? J’ignore si le cabinet de radiologie a des accointances avec la française des jeux. Si là, comme dans un lot de « morpions » ou de « millionnaire », il y a quelques tickets gagnants pour beaucoup de perdants. J’espère que non.

Tant qu’on en est à causer probabilités, et puisque j’ai prévenu que ce blog causerait principalement de trucs-qu’ils-z’ont-un-rapport-avec-ma-vie-d’auteure (j’ai du mal à me faire à ce « e »…), j’ignore quel est le pourcentage de manuscrits choisis et édités dans l’ensemble de ce qui arrive annuellement chez un éditeur. Est-ce grosso modo la même chose partout, d’ailleurs ? Les gros en reçoivent beaucoup, mais publient plus, les petits en reçoivent moins mais publient peu… Est-ce qu’au bout du compte, le pourcentage de gens heureux est le même dans ceux qui postulent chez les grands, et dans ceux qui postulent chez les petits ? Est-ce que là encore, comme à la Française des jeux, on a toujours le même pourcentage de chance de tirer un ticket gagnant, ou pas ? Je n’en ai pas la moindre idée.

Dernier point : là, je sais. Je sais qu’avec UPS, on a super beaucoup de chances d’avoir un mal fou à se faire livrer un colis (de livres, concocté aux p’tits oignons et expédié par mon éditeur préféré) si on n’écrit pas son code porte d’immeuble dans l’adresse. D’aucuns (les naïfs !) pourraient penser que des pros de la livraison demanderaient ce renseignement quand ils enregistrent le colis, pour ne pas être coincé à l’arrivée. D’autres imaginent (les cons !) qu’un code porte, c’est fait pour limiter l’accès d’un immeuble, et que donc l’écrire partout est un peu un non-sens. Et ben UPS, ils demandent pas, et si c’est pas écrit sur leur étiquette, ils livrent pas. Alors ils vous envoient une petite carte, hein, pour vous dire qu’ils sont passés, que pas le code porte, que hou là là pas possible déposer colis, appelez nous, merci bien. Ils sont passés le 15, ont envoyé la carte le 19, avec comme sanction, si j’étais une méchante fifille qui n’appelait pas le n° indiqué, un retour à l’expéditeur dès le 22. Ben dites, on a le temps d’aller faire pipi, avant de vous appeler, oui ? UPS, c’est comme la française des jeux, y’a assez peu de chances de tirer une carte gagnante du premier coup. En revanche, reconnaissons-le au second, ça marche mieux chez UPS que quand on gratte dédé. Ouf.


Bref. Hier a finalement été une journée faste, mon bébé n’avait rien de grave, et j’ai reçu mon colis de livres, en souffrance depuis 10 jours. Il y a plus d’un an, maintenant, un autre jour faste, Patrick m’appelait pour me dire que Quadrature publierait mon manuscrit.

Je crois que je ne jouerai jamais au banco, ni à n’importe quel autre jeu de grattage. Ma petite vie, et je m’en émerveille sans cesse, me sert mes tickets gagnants au fil de l’eau, pas sûr qu’il m’en reste à gratter sur le comptoir d’un bistrot.

Optimisme du soir, bonsoir, j’ai fini ma philo à deux balles…

samedi 17 janvier 2009

j'ai jamais dit que j'étais logique

Il y a mille et une raisons d'écrire. J'imagine qu'il y en a des bonnes et des moins bonnes, quoi que je doute fort d'avoir envie de me prononcer sur ce qu'est une bonne raison et ce qu'est une moins bonne. Ecrivez, braves gens, écrivez! Pour le reste, les raisons, les intentions, les débouchés et l'âge du capitaine, on verra plus tard.

Pour ma part, je crois que j'écris pour rencontrer des gens. J'aurais pu être caissière chez Leclerc, ou hôtesse de l'air, c'était plus direct. Mais j'ai jamais dit que j'étais logique. Et choisir une activité fondamentalement solitaire, dans le but de rencontrer des gens, ne me fait absolument pas peur. A vous peut-être que si, rapport à mon état mental un brin inquiétant. Mais c’est un autre sujet.

Le truc, c’est que ça ne me les fait pas rencontrer de la même façon que dans la rue ou dans la salle d’attente du dentiste, les gens. Je suis une rêveuse, et les gens qui me connaissent savent combien ça n’est pas un vain mot, chez moi. Une rêveuse, une bouffeuse d’imaginaire, tout ce que vous voudrez dans ce goût-là. Et rencontrer des gens via l’écriture, c’est les inviter à découvrir mon imaginaire, et éventuellement les laisser m’inviter à découvrir le leur. C’est comme si on gagnait du temps. Comme si les présentations étaient déjà un peu faites. Comme si on s’était croisés dès la sortie de l’usine à fabriquer l’humanité, et qu’on savait, par conséquence, qu’on venait du même endroit. J’ai l’impression qu’on est plus proches de « mon » essentiel. Plus vrais. Je suis peut-être naïve. Mais je vais continuer encore un peu, tenez.

J’aime les rencontres qui sont liées à l’écriture, et pas qu’à la mienne, bien entendu (Je suis très égocentrique, mais y’a des limites). Je les aime parce que je trouve qu’elles mettent les humains en valeur. Et comme ces crétins, dont je suis, sont rarement assez doués pour le faire tous seuls, il faut bien leur filer un coup de main. Quand une rencontre menace de tourner à vide, mais qu’on a un livre sous le bras, on a autre chose à raconter que la pluie ou le beau temps. Et rien que ça, c’est grand.


Alors je suis ravie. Je suis ravie parce que l’édition d’un livre, c’est la promesse que l’écriture solitaire débouche sur des rencontres. Et je tâcherai de faire mon possible, croyez le bien, pour qu’elles soient belles.

Il y aura la foire du livre de Bruxelles. Le salon du livre de Paris. La librairie du bout du boulevard. Et quelques autres projets encore en… Projet, justement (Cette répétition est volontaire, c’est pour bien souligner l’effet).

Je crois que je vais me régaler. Alors je crois que je vous en reparlerai. J’ai la gourmandise partageuse, il vaut mieux le savoir.

mardi 13 janvier 2009

bon alors (quelques petites précisions et autres détails)

ça commence bien c’t’histoire : j’ai rédigé un beau billet hier soir, du genre impérissable-que-personne-il-en-a-jamais-écrit-d’aussi-brillant, et v’là t’y pas qu’au moment de le mettre en ligne, tout a planté. Exit le billet brillantissime, et comme je suis incapable de réécrire quelque chose que j’ai déjà écrit, j’ai éteint l’ordinateur, et pour bien montrer ma réprobation, je suis allée me coucher. Ah ah, elle a vu ce qu’elle a vu, la technologie ! Je ne m’en suis pas laissé compter, je suis allée me coucher en l’abandonnant à son triste sort ! Bien fait !

Le truc, c’est que ce matin, la technologie, elle avait un petit air hilare, presque comme si elle se fichait de moi, en fait. On aurait presque pu croire que ma petite sortie d’hier l’avait bien fait marrer. C’est fou, hein.

Bref.
On m’a fait remarquer fort justement que des biberons, pour nourrir un Blog, c’était quelque peu léger. Me revoilà donc avec des mots. Des vrais, composés avec des vraies lettres bios, élevées au grain. Et il faut que j’arrête les métaphores alimentaires, on va croire que je suis affamée…

Me revoilà, disais-je, pour expliquer que ce blog est un blog d’auteure. Oui oui, je suis une auteure, c’est tout frais, mais du coup, je me la pète à fond. Faut bien en profiter un peu.
En vrai, je suis aussi une fille. Mais je n’en parlerai pas beaucoup ici, de ma vie de fille. D’abord parce qu’elle ne regarde que moi, ensuite parce que ça serait d’un inintérêt absolu, j’en ai peur.

Qui dit auteure dit livre. Et qui dit livre dit critique.

Vous trouverez donc des échos du livre (dont la couverture est en photo ci-contre, tâchez de suivre un peu, on va pas s’en sortir, sinon) là :
http://motcomptedouble.blog.lemonde.fr/2008/12/15/page-blanche-a-gaelle-pingault/

Et là :
http://www.bibliosurf.com/Interview-de-Gaelle-Pingault

Ohhhh ! Là aussi !
http://culturofil.net/2009/01/10/on-n%e2%80%99est-jamais-prepare-a-ca-de-gaelle-pingault/

Et pis là, heu !
http://www.leslecturesdemartine.com/article-26674630.html

Là aussi (billet du 13/01)
http://brize.vefblog.net/

Et pour finir, là :
http://roubaudi.blogspot.com/2009/01/un-bon-livre.html

Vala.
C’est tout pour le moment, comme on dit, mais moi je trouve que c’est déjà vachement pas mal (mode *content* on).
Et of course, je vous tiendrais au courant de la suite des opérations.

lundi 12 janvier 2009

Ceci est un blog

Non? Si! Ceci est un blog. Un tout petit blog nouveau né, encore nourrisson, qui ouvre à peine ses yeux. Il va lui falloir des biberons pour grandir, mais en ce moment les biberons, je maîtrise. Donc à bientôt par ici. Je vais acheter de l'eau d'évian et du lait Guigoz, et je reviens.