jeudi 19 mars 2009

le billet de blog 2 en 1

Le principe qui consiste à être super à la bourre dans ce que l’on a promis d’écrire peut avoir, en cherchant bien, un vague avantage. On peut regrouper les sujets, faire des papiers 2 en 1, shampooing ET après-shampooing dans le même post, dites merci à la tenancière (qui n’est même pas coiffeuse, qu’allez vous penser là…)

Aujourd’hui, nous allons donc avoir dans le rôle du shampooing, la foire du livre de Bruxelles, et dans celui de l’après-shampooing, le salon du livre de Paris.

Première remarque : la foire se déroule dans un magnifique bâtiment. Bon, forcément, à côté de la meeeeeeeeeeeeerrrrrveilleuse architecture du parc des expos parisien porte de Versailles, ça ne fait pas le poids, mais si on prend une grille de notation versant « beauté » au lieu d’en prendre une versant « plus moche tu meurs », Bruxelles gagne haut la main. Le bâtiment « Tour et taxis », puisque c’est son nom, est l’ancien bâtiment des douanes. Il a été fort bien réhabilité et on est bien contents. Les ceusses qui l’ont vu en vrai, avouez que ça a de la gueule. Donc, pour le bâtiment : Bruxelles 1 / Paris 0

Non, et puis en fait, j’arrête tout de suite de compter les points avant même d’avoir vraiment commencé.
Bruxelles, puis Paris, c'était différent, voilà. Ni mieux ni moins bien : différent. Alors je vais vite être bien embêtée pour attribuer un point à truc ou un à bidule. Je sors donc illico de la situation pourrie dans laquelle je me suis mise toute seule, et j’arrête de compter. Je vais plutôt me la jouer chronologique. Voilà une idée qu'elle est bonne, originale, et tout et tout.

(mais le bâtiment « tours et taxis » est vraiment, vraiment, beaucoup plus joli que le parc expo parisien)

En Chronologisant, Bruxelles vient en premier. Et heu, ben en fait, c’était génial, de A à Z. Voilà. Circulez, j’ai fait mon rapport.



Mais non, ho la la, râlez pas, OK, je développe.

Quadrature a un stand perso sur la foire. Les auteurs et les éditeurs (rappelons que les Quadraturiens sont 7) s’y croisent, y font connaissance, y boivent des coups, y dédicacent des livres et/ou expliquent le fonctionnement et la vocation de la maison d’édition. Il y a les échanges « internes », entre auteurs publiés chez Quadrature, ou entre auteurs et éditeurs ; et puis il y a les échanges « externes », avec les gens passant sur la foire. Des gens qui viennent pour vous voir, parce qu’ils vous ont croisé sur des forums ou ont entendu parler de vous. Et puis ceux qui s’arrêtent, comme ça, en passant, et qui vous disent « allez, je me laisse tenter, plaisir de la découverte ! ». Sur le stand de Quadrature, on passe de bons moments, et on vit de belles choses.
Après, il y a aussi ce qui se passe en dehors du stand. Et là, forcément, on ne va pas rentrer dans les secrets inavouables, mais disons que Bruxelles est une belle ville où il fait bon se balader. Que manger une gaufre liégeoise chez Dandoy en guise de petit déjeuner est un plaisir de haute tenue. Et que le dîner du samedi soir, chez Bérengère, était un pur moment de bien-être, aussi bien pour le contenu des assiettes que pour les gens avec qui il était partagé.

Voili. Donc je disais, « génial de A à Z ». Vous comprenez mieux, maintenant ? Il a même fait beau. C’est dire si on était bien.

Edit: Suite à suggestion judicieuse de Marguerite (qui y était, à Bruxelles, c'est dire si elle sait de quoi elle cause), vous aurez droit à ZE anecdote de la foire, parce que quand même, fallait la faire celle là, hum...
Le vendredi soir, il y a nocturne à la foire, et cocktail sur les stands. Nous étions donc en train de boire un coup, dans la bonne humeur. Soudain s'approche de moi une dame, visiblement intéressée pour acheter des livres (elle discutait depuis un moment avec d'autres personnes sur le stand). Et elle me dit: "je n'ai plus d'argent liquide... Est-ce que vous avez un bon contact?" Heu... Ben comment dire... Pas trop mauvais, je pense, mais quel est le rapport avec l'argent liquide? Vous avez besoin que j'aille parler gentiment à un distributeur? à votre banquier?... Je prends donc mon plus beau sourire pour répondre à la dame "pardon?". Et comme elle me redit exactement la même phrase, que je ne comprends pas plus la seconde fois que la première (quand on est bouché, hein), je prends mon deuxième plus beau sourire pour lui dire "je ne comprends pas, excusez moi". Et là, la dame de me regarder avec des yeux révolver, et de me dire très sèchement: "vous vous moquez de moi? Je vous demande si vous avez un bon contact". Moment de solitude... Heureusement, Stéphane est venu à ma rescousse, a dit à la dame que "non non, on n'avait pas ça", la dame est partie furieuse et vexée (l'achetera pas mon livre, cette dame), et j'ai appris dans la foulée qu'un BANC contact, en belgique, c'était une machine à carte bleue. Vala. Suis moins bête, maintenant...


Paris, c’est différent. Le salon et moi, on n’est pas très copains. Le gigantisme n’est pas ma tasse de thé, et question gigantisme, il y a de quoi faire. Pourtant, cette année, j’y ai passé un très bon moment. Je n’ai pas vu grand-chose du salon en lui-même, mais j’ai vu plein de gens que j’aime. Et ça, c’est bon. Rencontre d’amis de forum, re-rencontre avec une partie de la bonne bande Quadrature (3 éditeurs et un autre auteur). Rencontre du sieur Flipo, uniquement croisé via le net jusque là. Balade sur le stand de "d’un noir si bleu", et sur celui de "l’atelier du gué". J’y ai acheté le dernier recueil de nouvelles de Françoise Guérin, et fait quelques repérages de dépenses à venir pour quand j’aurais épongé les restrictions financières post-congé-de-maternité-en-libéral.
Ah oui, aussi, j’avais aussi une séance de dédicaces, de 18h à 19h. Plutôt calme, hein, ladite séance. Mais c’est pas grave, on a papoté, c’était bien.

Re-voili.

Je sais, je continue à faire un peu ravie de la crèche, à être contente de tout tout le temps. Mais hein, au point où j'en suis... Et puis, j’ai pas la télé, donc je vous promets : je regarde jamais Michel Drucker. Qu'est-ce que ça serait sinon...

5 commentaires:

  1. Hi hi hi, tu as juste oublié une anecdote belge, pour moi inoubliable, la fameuse histoire du "banc-contact !"

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  2. Ahhhhhh, tu as raison! C'est l'inconvénient de trop attendre, on oublie les anecdotes croustillantes. Ce soir j'édite le post et je rajoute ce passage mémorable!

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  3. D'où tu connais Drucker alors, si t'as pas la télé ?
    Une si brillante démo pour en arriver là, toi qui d'ordinaire pratique la chute avec un art consommé...
    mdr

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  4. Ben je ne l'ai plus, mais je l'ai eue, que veux-tu, Djin. Et comme le monsieur sévit depuis... Houlà, tout ça au moins, j'ai largement eu l'occasion de le voir faire. CQFD. Niarf!

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  5. hello Gaêlle :) ravie que tout se soit bien passé...J'étais mdr pour le banc contact,c'est du vécu pour ma part aussi...Il va falloir que tu te familiarises avec les belgicismes aussi entre je peux le faire et je sais le faire etc...quant à nonante et septante tu le sais déjà...Pas pu venir sur Paris pour cause de week end de pacs ;) bisous Mary et Pat

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