mercredi 20 janvier 2010

juste comme ça

Je n’aime pas cet angle aigu
Ni les tranchants, ni les pointus
Les traits qui ziguent, ceux qui zaguent
Les lames mordantes des dagues
Ce n’est vraiment pas mon penchant
Tout ce qui est par trop saillant
Ce qui déchire et qui lacère
Lignes brisées au goût amer



Moi j’aime,
les demi-teintes,
Et les carrés qui s’arrondissent
Les couleurs,
Et les rictus qui s’adoucissent
Les nuances,
Et les tissus qui s’assouplissent

J’aime ce qui est doux
J’aime ce qui est beau
Et ce qui prend le temps

J’aime l’air
Et l’imaginaire
J’aime la mer
Même l’hiver.


(un texte pas neuf, sur lequel je retombe par hasard, et que j'aime. Alors voilà. Juste pour le plaisir, je le mets là. Il est paru en son temps dans la revue prose)

mardi 12 janvier 2010

Shi-Zen est arrivééééééééééééééééééé - é - é...

Nous y voilà. C’est ce soir que je vous parle de Shi-Zen. Parce qu’il le vaut bien, un article pour lui tout seul. Farpaitement.

(Apparté : je suis d’un naturel fainéant, faut le savoir. Oui, c’est mal, mais oui aussi, j’assume. Donc, Je ne vais pas insérer le lien vers le site Shi-Zen à chaque fois que je cite son nom. Une fois pour toutes, tenez-vous le pour dit : pour aller voir de plus près, c’est là : Shi-Zen)

Ma rencontre avec le projet Shi-Zen s’est faite au soir d’une journée pourrie. Vous savez, le genre de journée où les merdouilles, sans aucune pudeur, aguichent chaque heure qui passe. Où les trucs pas-dramatiques-mais-super-chiants prennent un malin (et sournois) plaisir à s’accumuler. Bref, où on rentre pompé et morose.

Ce soir-là, donc, je faisais pas grand-chose en attendant l’heure d’aller me coucher et d’étouffer la journée pourrie (bien fait !) sous un oreiller. Et puis j’ai reçu un mail de ma frangine, avec un lien internet, genre « tu devrais aller voir, ça a l’air sympa ». J’y suis allée, donc. Et je suis tombée sur « l’histoire d’une fille » qui présentait un projet hautement sympathique de magazine féminin, un vrai, avec ce qu’on peut parfois y chercher de légèreté et de « tendances ». Mais qui le ferait avec comme ligne directrice de rester éthique, écolo, développement durable, bio, et réaliste (exit les mannequins retouchés et les conseils shopping à 3000 euros la tenue). Tous ces trucs qui sont si facilement galvaudables (ça se dit ? Je décide que oui ! De toute façon faites pas la tronche, vous avez compris), mais si essentiels quand même quand on s’y intéresse en vrai, pas juste pour avoir l’air de.

Cette petite visite sur le site du projet Shi-Zen a sauvé ma journée. Tant et si bien que j’ai répondu au questionnaire genre « étude de marché » disponible sur le site. Et puis j’ai envoyé un mail, aussi, pour dire mon enthousiasme, et que, allez, dans l’élan, parfois, j’écrivais, si y’avait besoin de plumes… Carol Galand, à l’origine du projet, m’a répondu peu de temps après, un mail super gentil.

Je vous passe les détails (ce qui est pour moi un effort surhumain, dites merci, ch’u très forte en détails, d’hab). Toujours est-il que Shi-Zen n’est plus un projet, mais une réalité. Un n° zéro est désormais dispo, et je vous recommande chaleureusement de vous ruer dessus. Moi, j’ai envoyé en son temps un petit texte à Carol, un soir, parce que ça me plaisait, parce que j’avais une idée, parce que pourquoi pas… Et le dit-texte, qui n’avait d’autre ambition que de participer à l’aventure, si ça se présentait, et de n’importe quelle façon, s’est retrouvé édito.

Inutile de dire que je suis extrêmement touchée. Et fière. Et toc ! Ah non, pardon, et pas toc ! (cf slogan juste après. *joke insaïde*)

On se résume, donc : Shi-Zen, le magazine féminin éthique et pas toc, cherche ses lecteurs. Achetez-le, lisez-le, aimez-le, faites-le circuler. A vous de jouer !