mardi 11 novembre 2014

Matéo écrit en ligne (ou quelque chose comme ça)

Cela commence à faire un moment que ce blog n’a plus annoncé de parution. C’est donc avec une joie non dissimulée que je peux aujourd’hui vous annoncer la sortie imminente de Matéo ne dessine pas, livret carte postale jeunesse édité par les éditions D’un Noir Si Bleu.



C’est un texte jeunesse, le premier de ma fulgurante (sisisi, ne riez pas) carrière d’auteure. Et je n’en suis pas peu fière. D’abord parce que j’aime ce texte. Ensuite parce que la littérature jeunesse, ça ouvre le champ à une aventure complémentaire, qui consiste à voir son texte illustré. Et en l’occurrence, j’adore l’interprétation graphique qu’a proposé Oriane Mellouët pour mon Matéo.

Ce n’est pas un secret : j’aime que les créations s’entremêlent. Que les arts se nourrissent les uns les autres. Il n’est pas rare que je parvienne à boucler un texte grâce à une chanson, qu’un spectacle vivant m’en inspire un autre (de texte), que le souvenir d’un film fasse naître l’ambiance d’un récit... Lorsque je travaillais avec l’association « Tu connais la nouvelle » (excellentissime association basée à St Jean de Braye), j’étais toujours scotchée par le travail des comédiens qui théâtralisaient des nouvelles. C’était étonnant, fascinant, enthousiasmant. C’était mes mots tout en étant bien plus que ça. Un beau cadeau à chaque fois.

Je connais des gens qui font des lectures musicales, qui posent leurs mots sur des photos ou des peintures (peut-être aurais-je d’ailleurs un jour des choses à vous dire dans ce domaine, allez savoir...)... Tout ça me semble passionnant.

Alors c’est un grand plaisir pour moi de mettre aujourd’hui un pied dans la catégorie des auteurs illustrés. Je suis joie !

Il reste à expliquer, pour ceux qui ne connaissent pas, le concept du « livret carte postale ». Kesako ce machin ? Et bien un livret carte postale, c’est un vrai petit livre, de la taille et du poids d’une carte postale normale. Vous mettez un petit mot gentil dessus, vous notez l’adresse de votre interlocuteur, vous cachetez le tout et collez un timbre normal, et hop : vous expédiez un vrai petit livre au destinataire de l’envoi. Elle est pas belle, la vie ? Offrir un vrai petit album illustré, aussi simplement que d’envoyer une carte postale, c’est-y pas génial ? 

Bref, Matéo ne dessine pas débarque fin novembre, et ce n’est rien de dire que j’en suis absolument ravie.



Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, et la créativité n’ayant pas de bornes (oui, j'admets, c'est un poil emphatique, là, je vais me surveiller, promis), j’ai aussi le grand plaisir de vous annoncer la naissance du site écrire-en-ligne. Un site pour faire des ateliers d'écriture en ligne, pour ceux qui veulent goûter à cet exercice sans avoir l’envie/la possibilité de se déplacer. Si ça vous intéresse, je vous laisse espincher, comme on dit à Marseille (aka : aller voir, observer, toussa toussa. Espincher, quoi)



Il semblerait que pour une fois, Novembre soit synonyme de création et de projets qui aboutissent. Bien fait pour lui, sa grisaille, et le sentiment d'immobilisme qu'il sait si bien générer ! Dans les dents !  


dimanche 6 juillet 2014

Quand il n'y a plus rien d'urgent...

… tellement on a laissé filé le temps depuis le dernier post, alors il ne reste plus qu'à prendre doucement le temps d'un petit point, tranquillement, au coin du feu, sous un soleil radieux (sisi, ce qui compte c'est d'y croire, c'est dans la tête) de juillet. 

Il y a déjà un bon bout de temps, on m'a fait remarquer que ce blog n'était plus mis à jour. Mea culpa. Voici donc un petit coucou (hibou, caillou, chou… Ah non pardon). 

Le lot des auteurs, c'est d'écrire. Donc j'écris. Un projet de 4ème recueil de nouvelles, qui fait suite au bouclage d'un roman, qui lui-même se balade actuellement entre des mains amies Zet néanmoins Zexpertes pour relecture et avis.

Si tout va bien, le roman devrait chercher un éditeur au dernier trimestre 2014 (la véritable question étant: en trouvera-t-il un? Le suspense est à son comble. Enfin pas encore tout à fait, le suspense est en vacances, là, faut pas déconner, c'est juillet. Disons qu'il prend des forces pour être à son comble vers octobre/novembre, quoi). 

Et si tout va toujours bien, le recueil de nouvelles devrait se boucler d'ici la fin du mois. 

Comme écrire, généralement, me rend plutôt joyeuse et sautillante, je suis raisonnablement joyeuse et sautillante en ce moment. A ceci près que je fais gaffe à mes chevilles, parce que fin d'année scolaire rime toujours avec fatigue, et sautiller en étant crevée, ça fait risquer sérieusement l'entorse ou le cassage de tronche. Et là, je sens que ce post prend une tournure littéralement passionnante.


Parfois, les auteurs font écrire aussi, alors je travaille aussi sur des projets orthophonico-écrituro-sympatoches. Du moins je l'espère. Tout en finissant une année d'ateliers d'écriture partagés avec ma copine Sophie, dans l'école de mon chouette patelin.  

Mes recueils continuent de vivre leur vie, on continue de m'en parler, ça continue de me charmer. Je ne suis pas chère à distraire, même pas besoin d'un plateau télé pour me rendre heureuse. Juste une maman qui m'attrape à la sortie de l'école en me disant "j'ai lu vos nouvelles, c'est Véro (NDLR: notre géniale bibliothécaire d'amour) qui me les avait conseillées, et je voulais vous dire que j'ai adoré". Et moi, je suis sur mon nuage pour la semaine qui suit. 

Il faut donc je finalise les projets en cours, histoire de perpétuer ces petits instants charmants. Et il conviendrait donc, en toute logique, que je conclue ce billet de haute tenue pour me remettre à bosser.

Je profite quand même de ce post (parce qu'à la base, c'était un peu le but) pour vous signaler que je serai à St Médard Sur Ille, le vendredi 11 juillet, de 19h à 22h30, en compagnie d'autres auteurs locaux, pour un pique-nique littéraire. ça se passera à l'aire de camping, ensuite il y aura un film projeté en plein air, ça s'annonce pas mal, tout ça. 

Salutations du soir, bonsoir, et à bientôt pour de nouvelles aventures (ou à peu près).