dimanche 12 juillet 2009

Ze come Back

Dans l’hypothèse (fort peu probable, j’en conviens) où il y aurait encore, de temps à autre, des gens qui passeraient par ce blog, voici une grande nouvelle : Il n’est pas mort. Nan nan, pas du tout, il va bien, merci pour lui, le pouls est bon, même qu’il a une tension de jeune homme et des abdos en béton. Disons juste qu’il a traversé une période où la nana qui le tient (moi, en l’occurrence) a eu un peu tout plein de choses à gérer. Ça arrive.

Mais voilà, here is le mois de juillet, ses barbecues, ses journées classées-noires-dans-la-vallée-du-rhône, et surtout, ses vacances. Pas pour moi, en l’occurrence, mais pour beaucoup des gens avec qui je travaille. Ce qui allège considérablement mon emploi du temps, et me permet de remettre quelques pendules à l’heure.

Bon, donc me revoilà (tout ça, c’était pour en arriver là). Et j’ai du retard. Houlàààààà, j’ai du retard, et pas pour rigoler. Alors histoire de le rattraper vite fait, je vais passer sur les détails et me concentrer sur l’essentiel.

L’essentiel, donc, se résume à 2 choses.

Primo : La soirée de juin, avec Patrick Dupuis, à la librairie l’amandier de Puteaux.
Je vous l’ai déjà dit, Patrick est un type hautement sympathique. C’est l’un des fondateurs de Quadrature, et à ce titre, il est mon éditeur. C’est aussi un auteur de nouvelles, publié chez Luce Wilquin (son très bel ouvrage s’appelle « nuageux à serein »). C’est dire si la nouvelle, en général, ça le concerne et ça l’intéresse.
Je vous l’ai dit aussi, Julie et Thomas, les « tenanciers » de l’Amandier, sont des espèces de barjos, amoureux de ce qu’ils font, super adorables et super dynamiques, qui ne comptent ni leur temps ni leur passion.
Alors ça aurait été étonnant qu’en mettant tout ce monde là dans le même sac, il n’en résulte pas une excellente soirée. Et de fait, excellente, elle fut, la soirée.
L’occasion de rencontres de gens déjà entraperçus via le net, et de fidèles de la librairie. Des échanges, sur la littérature en général, et les nouvelles en particulier. Sur l’édition, côté auteur et côté éditeur. Quelques verres de vin et des petits pains aux olives, aux lardons. Des sourires et des éclats de rires. Des arguments et des explications. Des discussions un peu timides, ou nettement moins. Patrick et moi sommes partis à 21h30. Il y avait encore du monde avec Julie, qui n’avait pas l’air particulièrement pressée de fermer boutique. On a vraiment passé de bons moments, ce soir là, tous ensembles à l’Amandier. D’y repenser, pour écrire ce billet, me fait résonner des échos très doux aux oreilles. Et pour avoir été un peu « entremetteuse » dans la préparation de cette soirée, j’ai eu encore plus de plaisir à la vivre. Permettre à des gens qu’on aime de se rencontrer et de se plaire est toujours un truc précieux.


Secundo : la journée de vendredi à Bourg-les Valences.
Je ne vous l’ai pas encore dit, parce que je ne la connaissais pas encore « en vrai » (même si je n’avais pas beaucoup de doutes sur la question), mais Martine Galati est confondante de gentillesse. J’ai été reçue à bras ouverts. Le personnel de la médiathèque est aussi accueillant qu’il est possible de l’être, ladite médiathèque est splendide, le cuisinier de l’hôtel est breton, la fille de Martine rêve d’une Gibson lespaul et d’un Marshall (y’a ça dans mon salon, rapport à l’homme de la maison qui joue fort bien de la guitare)… Non mais vraiment, je me suis sentie comme chez moi, à Bourg-les Valences !
Week-end du 14 juillet oblige, il n’y avait pas un monde fou à notre petite causerie. Mais peu importe, ça a permis des échanges très spontanés, où tout le monde a participé. Peut-être aurait-ce été moins simple s’il y avait eu plus de monde. Je n’en sais rien. En tout cas c’était très chouette comme ça. Redécouvrir son texte à travers le commentaire qu’on vous en fait, surtout quand il est vibrant et collé à ce que l’on a voulu dire, aux émotions que l’on a voulu transmettre, fiche vraiment des frissons… !
Bref, la journée est passée à toute vitesse. C’était déjà demain avant que je ne m’en rende compte ! C’est ça, quand on a attendu les évènements avec impatience : on ne les voit pas passer !


Moi qui vous expliquais il y a quelques temps que j’écrivais pour rencontrer des gens, c’est dire si je suis servie, ces temps-ci…

Une dernière chose. Il paraît que le livre se rapproche de son 300ème exemplaire tiré. Que Guillaume Musso ne rigole pas : moi, ça me ravit !

Ah non, en fait, c'était pas tout à fait la dernière chose. La vraie dernière, c'est ça

7 commentaires:

  1. Ah ! Heureuse de te lire ! C'est juste pour montrer qu'il y a des visiteurs, par ici, san blague !

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  2. Incroyable ce dernier lien (pour le reste suis pas étonnée de la sympathie des participants :-)).
    A ce propos, la fille qui a écrit cette chronique que tu mets en lien est sûrement belle, grande, blonde, élégante et supérieurement intelligente.
    Quoi ? ça s'est vu que j'exagère un tout ptit peu ? :-)
    Bon, c'est vrai, j'exagère dans ce commentaire, mais pas dans la chronique, croix de bois, croix de fer, juste la vérité : c'est réellement un super recueil !!!

    PS : Coucou Françoise !

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  3. Hum, Gibson Les Paul et Marshall... on peut écouter ça où ?
    Je suis plutôt Epiphone et Fender mais pas sectaire le gars.

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  4. @françoise: chic, une fidèle, j'en ai au moins une!

    @Christine: Oui oui, elle est certainement tout ça, la fille qui a écrit la chronique. Et très certainement aussi pleine de charme, d'humour, et avec un garde-manger rempli d'oreilles de Girafe.

    @Franck: heu, à la maison... Mais en fait j'ai un peu menti: pas de Marshall, un VOX AC 30, en fait. Mais la fille de Martine, elle, elle veut vraiment un Marshall. Question gratte, tu auras le choix, y'a des Gibson, des fender (tele et strat), une épiphone, une tokai, une rickenbaker et j'en oublie. Oui oui, quand je mets "des", c'est bien "des". Un peu fétichiste, le guitariste de la maison? Ben nan, aimant juste les belles grattes!

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  5. Un autre passage, le 24 juillet, sur ce blog que je découvre, du lutin des bois, qui habite maintenant rue des bois.
    Des bises sur tes joues miss Gaëlle.
    Lu

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  6. heu, lutin des bois, la seule la vraie??? ça alors de ça alors de chic! Ai essayé de te joindre en août et en décembre, mais l'adresse mail que j'ai ne fonctionne plus. Rue des bois, y'a pas internet? Tu vas bien?

    des bises aussi.

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  7. Presque 300! Bravo, c'est une bonne nouvelle! (Il va y avoir un second tirage?)

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