dimanche 15 novembre 2009

samedi prochain...




… Aura lieu le salon du livre d’Ozoir-la-ferrière. J’y serai, mon éditeur aussi, et plein plein d’autres gens connus ou gagnant à l’être. Il ne faut surtout pas hésiter à venir. Le nouveau livre des éditions Quadrature, "Arts Ménagers" d'Isabelle Renaud, y sera officiellement lancé à 11h le matin. Le programme complet est là :

Ze salon qui déchire tout

Et sinon, je fais aujourd’hui un constat étonnant. Je viens de retravailler une nouvelle, que l’on m’avait dit intéressante, mais présentant quelques maladresses et pétouilles de construction. J’en ai viré 5000 caractères (quand même !). J’ai taillé et réorganisé. C’est nettement mieux comme ça. Et pourtant, curieusement, je pense qu’il fallait à un moment que je les écrive, ces 5000 caractères. Ils étaient effectivement en trop, aucun doute là-dessus. Mais les formuler m’a aidée à installer cette nouvelle, à lui trouver une ambiance et un ton. Et une fois que c’était trouvé, j’ai pu les virer. C’est la première fois que je constate ça de manière aussi flagrante. Il m'arrive fréquemment de m'écouter écrire, et de me dire après coup que j'ai cédé à la facilité. Là c'était autre chose. Marrant.

Voilà, c’était tout. Pour un manuel complet sur « l’art et la manière du brouillon en littérature », va falloir attendre encore un brin, je manque de matière.

Sinon je vous signale qu’on est le 15 novembre, yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees, la moitié de faite ! (novembre est LE mois de l’année que je déteste le plus, il faut le savoir)

3 commentaires:

  1. Garde moi un exemplaire de ton livre au chaud, il se trouve que j'ai du monde à voir là bas ;) je passerai dans l'après midi...

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  2. Ravie de toutes ces rencontres, dont tu fais partie, qui ont fait de cette journée une si belle journée. On n'est jamais préparé à ça, est sur le dessus de ma pile , je m'en réjouis d'avance ! A très bientôt. Anne

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  3. eh bien nous voilà deux... à détester novembre.

    un soir de début novembre, il a dit : je prends ma moto et je suis là dans 45 minutes.
    - non, repose-toi. je suis fatiguée et triste. attendons demain. ou mardi.
    mais faut croire que le dimanche soir les amoureux n'en font qu'à leur tête :
    - je t'aime. vraiment. et ma place est près de toi. aujourd'hui et pour toujours désormais.
    elle a remis sa jupe à l'endroit, a jeté un regard rapide dans le miroir de la salle de bain espérant ne pas être remarquée et s'est installée devant un nouveau puzzle.
    "il arrive" elle se répétait.

    un soir de début novembre, elle l'a attendu toute la nuit. il n'est jamais arrivé.

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