Je n’aime pas cet angle aigu
Ni les tranchants, ni les pointus
Les traits qui ziguent, ceux qui zaguent
Les lames mordantes des dagues
Ce n’est vraiment pas mon penchant
Tout ce qui est par trop saillant
Ce qui déchire et qui lacère
Lignes brisées au goût amer
Moi j’aime,
les demi-teintes,
Et les carrés qui s’arrondissent
Les couleurs,
Et les rictus qui s’adoucissent
Les nuances,
Et les tissus qui s’assouplissent
J’aime ce qui est doux
J’aime ce qui est beau
Et ce qui prend le temps
J’aime l’air
Et l’imaginaire
J’aime la mer
Même l’hiver.
(un texte pas neuf, sur lequel je retombe par hasard, et que j'aime. Alors voilà. Juste pour le plaisir, je le mets là. Il est paru en son temps dans la revue prose)
Et bien ton "juste comme ça" je l'aime beaucoup d'autant que je pense pareil :) Merci d'avoir partagé!
RépondreSupprimerTon texte me fait penser à un vieux chandail oublié au fond d'une armoire, caché sous une pile d'autres vêtements plus sophistiqués et que l'on ressort "comme par hasard" quand nous vient l'envie de ranger...Alors, nous vient l'idée de le reporter, de fourrer son nez dans sa laine "doudou" qui a gardé l'odeur de notre précédent parfum...Un truc qui fait chaud au corps et au coeur...Nan c'est pas un remake de Laurent Voulzy ou une pub pour Woolite... Juste un ressenti :)Bises Maryline
RépondreSupprimerIl aurait été dommage de ne pas le ressortir ce texte plein de rythme, on dirait une chanson ! Bravo
RépondreSupprimerTrès joli texte ! Merci de nous le faire partager.
RépondreSupprimerJ'en conclus que tu n'aimes pas le cubisme.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup.
RépondreSupprimerNadia