Moi, Alain Emery, une bouteille de rouge (très bon, merci), et Sylvie Dubin, lauréate du concours. C'était le dîner au resto, et c'était bien.
Vision de presqu'ensemble. C'était l'après-midi. Blogspot n'a pas chargé les photos dans l'ordre, qu'est-ce que j'y peux?
AVERTISSEMENT : toute impression de sympathie débordante de l’auteur de ce billet à l’égard des gens dont elle parle, est justifiée. Et alors ? Je ne suis pas journaliste, pas d’obligation de neutralité. Et toc !
Ce week-end, je suis allée traîné mes guêtres à Jugon les lacs. Qui a dit « où ça ? » ? Hein, qui a osé ? Ben à Jugon-les-lacs, petite cité de caractère, côtes d’Armor. Aaaaaaaaaaaahh, vous voyez, tout de suite, c’est plus parlant, n’est-ce pas ?
J’y suis allée parce que j’y étais invitée. C’est un bon début. Et parce que j’avais très envie d’y aller, c’est une bonne suite. Mais remettons d’abord les choses dans leur contexte.
Cette année s’est tenu à Jugon-les lacs un concours de nouvelle, première édition. Idée lancée par Alain Emery, novelliste du cru, et reprise, portée, choyée, par toute une équipe de gens qui gravitent autour de la bibliothèque de Jugon avec un enthousiasme qui fait vraiment plaisir à voir. La mobilisation et le dynamisme ont payé : le concours a été un franc succès. Et ce samedi, à l’occasion de la remise des prix, se tenait pour le plaisir un mini-salon, autour de l’écrit. J’y étais invitée, et j’y suis donc allée avec mes livres sous le bras.
Dire que j’ai passé un excellent moment est très en dessous de la réalité. Mais la réalité, présentement, est difficile à décrire. Vous en avez de bonnes, vous, faire rentrer autant de chaleur humaine, de pep’s, de rires, d’échanges de qualité, dans un tout petit blog de rien de tout, ça n’est pas si facile. Que dire ? Que j’ai été reçue à bras ouverts de bout en bout ? Que j’ai rencontré des gens formidables qui croient à ce qu’ils font et qui le font aussi humblement que formidablement ? Qu’il y avait sur place un concentré de bonne humeur qui invitait à simplement goûter au plaisir d’être là (ce dont je ne me suis pas privée) ?
Oui, il faut dire tout ça.
Il faut dire aussi que le palmarès du concours était magnifique. Que les textes, qui ont été lus, ont tous une vraie qualité, un ton bien à eux, et que l’éventail littéraire choisi prouve que les discussions du jury n’ont pas dû être une mince affaire. Que les lauréats présents étaient aussi charmants que les organisateurs du concours. Que croiser « en vrai » des gens dont on a apprécié la plume sur internet, et les aimer, est toujours un bonheur. Que, que, et encore plus que ça. Il fallait être là, vous comprendriez !
Ce week-end à Jugon-les-lacs, c’est exactement ce que j’aime. Exactement ce à quoi je rêvais quand j’ai su que mon recueil allait être publié. De vraies rencontres, au plus près des gens, avec du temps à partager. Sans prise de tête et sans enjeu, juste pour le plaisir.
Alors je le leur ai dit, déjà, mais je le redis ici : merci à tous. Ceux qui ont organisé, et porté ce projet, bien sûr. Mais aussi à ceux qui sont venus, qui ont discuté un moment, simplement.
Il existe, dans le petit monde des novellistes qui traquent les réglements de concours, un genre de classement des "concours-à-faire-absolument-parce-que-la-remise-des-prix-est-trop-méga-over-sympa". C’est un truc qu’on se refile de bouche de druide à oreille de druide, et qui motive sacrément les troupes. Jugon-les-lacs vient de faire une entrée fracassante dans le haut du haut du panier de ce classement. Je suis formelle.
Quant à moi, je savais déjà que j'aimais la Bretagne, et je savais déjà pourquoi. Mais je suis à chaque fois aussi heureuse de ne pas avoir à changer d'avis à ce sujet...!
On n'avait pas dit qu'on pouvait retoucher la photo et supprimer la boutanche? On n'avait pas dit ça? Non? Ben tant pis... En attendant, ce matin, tous mes petits camarades sont aux anges. Ils veulent remettre ça. C'est le problème avec les moments d'exception: on voudrait que ça ne s'arrête jamais... En même temps, avec un compte-rendu pareil, c'est plutôt bien parti... Tu reviens quand tu veux, Gaëlle, sinon, on vient te chercher! Avec un far breton... Bises et à bientôt.
RépondreSupprimerAlain Emery (personne ne m'a appelé Président aujourd'hui, sniff...)
Bon et alors, dites-nous tout. C'était quoi cette bouteille, hein ?
RépondreSupprimerBon, ok, message retenu, Jugon-les-lacs, tenter la prochaine édition... merci du tuyau Gaëlle !
RépondreSupprimerEuh, sinon pour les photos, tu sais que tu peux les bouger de place hein? ;-)
Il suffit de voir la parfaite entente entre le Président du jury et une certaine bouteille pour comprendre que ce devait être une sacrée bonne remise des prix pour un sacré bon concours. Merci pour ce joli compte-rendu.
RépondreSupprimermerci Gaëlle ( de porter le même joli prénom que ma femme d'une part) et d'autre part d'avoir crée "on n'est jamais préparé à çà" dont j'ai lu les deux premières nouvelles. J'ai fait les choses dans le désordre; il aurait d'abord fallu que j'achète ton livre et que je le lise avant de venir à Jugon le 10 octobre cela m'aurait permis de te présenter mes respects car chapeau melon et bottes de cuir!!! c'est du bonheur à lire. Quel talent! Ils ont eu raison de dire "écrire un roman c'est du travail, écrire des nouvelles c'est du talent!" merci encore
RépondreSupprimerEmmanuel (à présent propriétaire d'un livre nommé "on n'est jamais préparé à çà"
Moi aussi Gaelle, j'ai fini ton bouquin...ben c'est vrai, on n'est jamais préparé à ça ! Etre aussi jolie, aussi jeune, aussi sympa et avoir autant de talent...je vais t'appeler Marie Durand ! Sauf que même pas vraie qu'elle serait agaçante, Marie-Gaelle, pis quoi, j'ai eu un fou de coudre, ça ne se discute pas !!!
RépondreSupprimerAmitiés
Coline
@alain: On avait dit ça, pour la photo, tu es sûr? Me rappelle pas...
RépondreSupprimer@JVDS: un médoc, je crois. De toute façon, tout aurait été bon, on était tellement bien qu'on aurait pu nous faire boire de la piquette, ça n'aurait pas gâché le repas pour autant (mais il était bon).
@Chrys: Oui, il faut le tenter, ça vaut le coup! Et non, je ne savais pas que je pouvais changer les photos de place, on ne rit pas... Je vais regarder ça pour une prochaine fois (et si je trouve pas, tu me feras un cours sur le chat AVP quand j'arriverai à y retourner un peu???)
@Pierre: Ben voilà, c'est ça!
@Emmanuel: merci d'être passé par ici et d'y avoir laissé un petit commentaire! Je suis ravie que le livre te plaise, après la longue et passionnante discussion à Jugon. Bonne suite de lecture! (et bonjour à Gaëlle!)
@Coline: Arglll, Grillée! Je voulais t'envoyer un petit mot, et tu m'as devancée! J'en ai le rouge aux joues, merci pour ces compliments. Et merci pour samedi, j'ai adoré te rencontrer, et adoré ta lecture de "l'empouse". Je pense au pain, je le laisse lever, pour le moment... Je t'embrasse, Coline.
Bon... on se débrouille pour créer la même ambiance à Ozoir?
RépondreSupprimer;-)
(s'il le faut, j'amène une bonne bouteille, vu qu'il y aura déjà des chouettes bouquins!)
Rooooh ! Je reviens sur mes pas pour te faire une bise aussi et te demander dans la plus totale confidentialité de faire comme si j'aurais même pas faite cette aurible faute d'orthographe à vrai que j'en suis toute confusionnée !A bientôt, j'espère !
RépondreSupprimerColine
@Emma: Ah oué, ah oué, amène! Et ne buvez pas tout sans nous (on n'arrivera qu'en début d'aprème, Lou oblige).
RépondreSupprimer@Coline: figure toi que je ne l'avais même pas vue, la fôte. Chuuuuuuuuutttt, on dira rien.
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