Ayé, la rentrée est faite. Et pas trop mal faite, ma foi, merci pour elle. Voilà, ça, c’est dit, maintenant, faisons un peu le point.
La séance de dédicaces à St Malo s’est fort bien déroulée. Si vous passez par St Malo prochainement, et que vous avez un besoin urgent de bonne librairie (on sait jamais, ça peut prendre n’importe où, un besoin pareil), allez au porte-plume. L’accueil y est chaleureux comme pas permis (c’est nul, cette expression, c’est parfaitement permis d’être chaleureux. Mais bon, c’est écrit, tant pis, je laisse, comme dirait Emmanuelle).
Et sinon, j’ai passé de très excellemment bonnes vacances, merci pour moi. Je vous l’accorde, on s’en fout un brin (enfin pas moi, mais vous oui). A ceci près que j’ai écrit, pendant les dites vacances, et que même s’il est trop tôt pour que ça ressemble à des projets finalisés (beauuuucoup trop tôt), c’est drôlement bon pour le moral de pouvoir dire « j’ai écrit, et j’ai avancé les projets en cours ».
Alors voilà. Quand j’ai bon moral, je fais de la pub, et même pas pour moi. C’est comme ça, il faut le savoir, je suis très expansive, quand j’ai la pêche.
Le week-end dernier se tenait à Lauzerte un festival littéraire de la nouvelle, bien connu des foules (si si, je connais plusieurs foules qui adorent ce festival). Je n'y étais pas, ce qui est dommage pour moi. Mais ça n'a pas empêché ledit festival de se tenir et d'être hautement sympathique, à ce qu'il paraît. Chaque année, un recueil y est distingué par le « prix de la nouvelle du scribe ». Et cette année, c’est le recueil d’Isabelle Minière, appelé « Maison Buissonnière », qui a gagné ce prix.
Je vous recommande la lecture de ce livre. Je ne l’ai pas (encore) lu, et pourtant je vous le recommande les yeux fermés. Parfaitement. Parce que le prix de la nouvelle du Scribe sait ce qu’il dit, il n’y a aucun doute sur la question. Parce que Françoise Guérin a aimé, et que j’ai toute confiance en son avis. Parce que le titre de cet ouvrage est magnifique. Parce qu’Isabelle Minière est aussi publiée au Dilettante, qui n’est pas le plus idiot des éditeurs Français en terme de découvreurs de talents (n’insistez pas, je ne donnerai pas d’autres noms). Parce que Martine a récemment parlé de son engouement pour « la première marche », un autre livre de cette même Isabelle Minière. Et enfin, parce que « maison buissonnière » est publié par Delphine Montalant, une petite éditrice qui semble faire bien du bon boulot.
Alors avec tout ça, si vous n’êtes pas convaincus, je vais chanter la tyrolienne sur les hauts plateaux de l’Himalaya (et comme je suis frileuse et médiocre chanteuse, merci d’avance de bien vouloir être convaincus, ça me facilitera la vie)
Je n’ai pas fini la pub.
A Lauzerte, il y a eu aussi un prix spécial accordé aux éditions d’un noir si bleu, pour leurs livrets carte postale. Les livrets carte postale, c’est une invention géniale, qui vous permet d’envoyer à vos amis ou à Tante Hortense, pour 20 grammes et donc un timbre normal, une petite nouvelle en même temps que le traditionnel clin d’œil de vacances. Allez-y voir, et envoyez-en. Ce n’est pas si souvent qu’on en croise, des inventions géniales.
Sinon ?
Sinon, sur mon marché, y’a une dame qui fait de très bonnes galettes et crêpes. Ça intéresse quelqu’un ?
Sinon aussi, y'a beaucoup trop de parenthèses, dans ce post, mais il est tard, là. Si si, il est tard. Quand on a eu un bébé enrhumé la semaine d'avant, 21h25 le dimanche, c'est tard. Je vous promets.