jeudi 30 juillet 2009

So long, Paris!

Ayé. Enfin, Ayé, je suis en vacances. Et je ne dis nullement ça pour narguer ceux qui n'en ont point, mais simplement pour partager le plaisir de ces moments de calme, et de rythme totalement anarchique. J'aime ça. Oui, parfaitement, j'aime les vacances. C'est dingue, non? Je suis super originale et tout et tout. Je sais.

A ceux qui se demandent, en se grattant le crâne, "pourquoi qu'elle nous raconte des platitudes dignes de l'Hélvétie"*, je réponds: parce que durant les dites vacances, va se dérouler un évènement ayant trait au recueil. Ben ouais, faut pas croire, quand je commence à écrire un papier pour le Blog, je réfléchis vaguement.

Donc, le 7 août au matin (c'est vendredi de la semaine prochaine), de 10h30 à 12h30, genre, je serai en dédicace à la librairie "le porte-plume", à St Malo, quartier St Servan, 78 rue Georges Clémenceau.

C'est matinée de marché dans ce quartier hautement fréquentable. C'est donc l'occasion ou jamais de faire d'une pierre 3 coups: se balader dans le quartier et au marché, faire un tour à la librairie, et manger une galette-saucisse en repartant (il y en a d'excellentes sur ce marché).

Je suis particulièrement touchée de vous annoncer cette séance de dédicace. St Malo, c'est mon "chez moi" de coeur, et ça n'est pas simplement un formule. Ceux qui me connaissent de près le savent.
C'est aussi un lieu qui habite le recueil. C'est particulièrement flagrant dans "sur le sable", c'est plus en filigrane dans d'autres nouvelles.
Enfin, lorsque j'y vivais, je connaissais et pratiquais de temps en temps cette librairie, en anonyme, et je la sais donc excellente.

J'ai donc hâte d'être aux côtés de Patricia Mériais (que je ne connais que par téléphone pour le moment, c'est dire s'il faut remédier à ça), vendredi prochain, dans sa librairie. Et j'espère vous y voir, non mais!


* il faut avoir lu "astérix chez les hélvètes" pour comprendre cette allusion fine et subtile.

dimanche 12 juillet 2009

Ze come Back

Dans l’hypothèse (fort peu probable, j’en conviens) où il y aurait encore, de temps à autre, des gens qui passeraient par ce blog, voici une grande nouvelle : Il n’est pas mort. Nan nan, pas du tout, il va bien, merci pour lui, le pouls est bon, même qu’il a une tension de jeune homme et des abdos en béton. Disons juste qu’il a traversé une période où la nana qui le tient (moi, en l’occurrence) a eu un peu tout plein de choses à gérer. Ça arrive.

Mais voilà, here is le mois de juillet, ses barbecues, ses journées classées-noires-dans-la-vallée-du-rhône, et surtout, ses vacances. Pas pour moi, en l’occurrence, mais pour beaucoup des gens avec qui je travaille. Ce qui allège considérablement mon emploi du temps, et me permet de remettre quelques pendules à l’heure.

Bon, donc me revoilà (tout ça, c’était pour en arriver là). Et j’ai du retard. Houlàààààà, j’ai du retard, et pas pour rigoler. Alors histoire de le rattraper vite fait, je vais passer sur les détails et me concentrer sur l’essentiel.

L’essentiel, donc, se résume à 2 choses.

Primo : La soirée de juin, avec Patrick Dupuis, à la librairie l’amandier de Puteaux.
Je vous l’ai déjà dit, Patrick est un type hautement sympathique. C’est l’un des fondateurs de Quadrature, et à ce titre, il est mon éditeur. C’est aussi un auteur de nouvelles, publié chez Luce Wilquin (son très bel ouvrage s’appelle « nuageux à serein »). C’est dire si la nouvelle, en général, ça le concerne et ça l’intéresse.
Je vous l’ai dit aussi, Julie et Thomas, les « tenanciers » de l’Amandier, sont des espèces de barjos, amoureux de ce qu’ils font, super adorables et super dynamiques, qui ne comptent ni leur temps ni leur passion.
Alors ça aurait été étonnant qu’en mettant tout ce monde là dans le même sac, il n’en résulte pas une excellente soirée. Et de fait, excellente, elle fut, la soirée.
L’occasion de rencontres de gens déjà entraperçus via le net, et de fidèles de la librairie. Des échanges, sur la littérature en général, et les nouvelles en particulier. Sur l’édition, côté auteur et côté éditeur. Quelques verres de vin et des petits pains aux olives, aux lardons. Des sourires et des éclats de rires. Des arguments et des explications. Des discussions un peu timides, ou nettement moins. Patrick et moi sommes partis à 21h30. Il y avait encore du monde avec Julie, qui n’avait pas l’air particulièrement pressée de fermer boutique. On a vraiment passé de bons moments, ce soir là, tous ensembles à l’Amandier. D’y repenser, pour écrire ce billet, me fait résonner des échos très doux aux oreilles. Et pour avoir été un peu « entremetteuse » dans la préparation de cette soirée, j’ai eu encore plus de plaisir à la vivre. Permettre à des gens qu’on aime de se rencontrer et de se plaire est toujours un truc précieux.


Secundo : la journée de vendredi à Bourg-les Valences.
Je ne vous l’ai pas encore dit, parce que je ne la connaissais pas encore « en vrai » (même si je n’avais pas beaucoup de doutes sur la question), mais Martine Galati est confondante de gentillesse. J’ai été reçue à bras ouverts. Le personnel de la médiathèque est aussi accueillant qu’il est possible de l’être, ladite médiathèque est splendide, le cuisinier de l’hôtel est breton, la fille de Martine rêve d’une Gibson lespaul et d’un Marshall (y’a ça dans mon salon, rapport à l’homme de la maison qui joue fort bien de la guitare)… Non mais vraiment, je me suis sentie comme chez moi, à Bourg-les Valences !
Week-end du 14 juillet oblige, il n’y avait pas un monde fou à notre petite causerie. Mais peu importe, ça a permis des échanges très spontanés, où tout le monde a participé. Peut-être aurait-ce été moins simple s’il y avait eu plus de monde. Je n’en sais rien. En tout cas c’était très chouette comme ça. Redécouvrir son texte à travers le commentaire qu’on vous en fait, surtout quand il est vibrant et collé à ce que l’on a voulu dire, aux émotions que l’on a voulu transmettre, fiche vraiment des frissons… !
Bref, la journée est passée à toute vitesse. C’était déjà demain avant que je ne m’en rende compte ! C’est ça, quand on a attendu les évènements avec impatience : on ne les voit pas passer !


Moi qui vous expliquais il y a quelques temps que j’écrivais pour rencontrer des gens, c’est dire si je suis servie, ces temps-ci…

Une dernière chose. Il paraît que le livre se rapproche de son 300ème exemplaire tiré. Que Guillaume Musso ne rigole pas : moi, ça me ravit !

Ah non, en fait, c'était pas tout à fait la dernière chose. La vraie dernière, c'est ça